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Vierge folle, vierge sage : le signe astro aux deux visages

Publié le 31 août 2022 à 18h28

Modifié le 1 septembre 2022 à 17h49

par Nicolas Cogoni

Vous êtes né(e)s entre le 23 août et le 22 septembre ? Alors vous faites partie de la grande famille des Vierge, un signe associée à l’élément terre, ce qui fait de vous quelqu’un de pragmatique, introverti, timide… Et là vous vous dites « mais pas du tout » ! Car oui, ce signe du zodiaque a cette belle particularité d’avoir deux visages, deux personnalités totalement opposées, un peu comme le yin et le yang finalement.

La vierge en roue libre 

C’est devenu le sujet de discussion obligatoire en soirée... On veut connaître le signe astro de chaque personne autour de la table. Seulement voilà, au moment d’annoncer le vôtre, personne ne vous croit. En même temps, vous ne correspondez pas du tout à l’image d’une personne sage et réservée, complètement terre à terre. D’ailleurs on n’oublie pas de vous le rappeler en balançant quelques anecdotes sur vous. Notamment ce fameux soir (en pleine semaine) où vous avaliez d’une traite un énième shot de vodka-get, alors que vous aviez promis d'y aller mollo… Mon oeil ! Ou alors ce moment, où personne ne sait pourquoi, vous avez décidé de vous offrir un magnifique billet d'avion direction Bali, alors que vous n’aviez plus un rond… En fait vous êtes juste incontrôlable, totalement inarrêtable. Mais bon, c’est justement ça qui fait qu’on vous adore… Ne changez pas !

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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