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12.000 euros pour un Dracaufeu : Comment savoir si votre carte Pokémon a de la valeur ?

Publié le 18 juin 2021 à 18h43

Modifié le 22 juin 2021 à 11h50

par Naomie B

Une étoile rend la carte rare

Vérifie ta carte : rien de plus simple, dans le coin inférieur droit de ta carte se trouve soit : un cercle qui signifie que ta carte est commune, un losange qui signifie que ta carte est peu commune ou alors une étoile qui indique que ta carte est rare (voir extra rare, si elle possède trois étoiles).

Une carte holographique peut te rapporter gros 

Les cartes avec une couche brillante sur l’image de Pokémon ne sont pas toutes d’une grande valeur mais certaines sont très recherchées par les collectionneurs et peuvent se vendre une fortune (comme c’était le cas pour la carte holographique Dracaufeu). 

L’ancienneté fait la différence

Plus ta carte est ancienne, plus elle a de valeur… Pour savoir si ta carte date des premières éditions 90/2000, la mention “Wizard of the coast” doit apparaître dans le coin inférieur droit. 

Si tu penses que ta carte a de la valeur avec ces premiers critères, tu peux ensuite la faire estimer chez un expert comme PCA. Aujourd’hui, la carte la plus rare et donc la plus chère du monde est estimée entre 150.000 et 200.000€, un Pikachu Illustrator produit en très peu d'exemplaires. Une telle somme, ça laisse rêver...



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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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