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La doublure de Daniel Radcliffe dans Harry Potter va avoir droit à son documentaire

Publié le 7 novembre 2023 à 12h11

Modifié le 7 novembre 2023 à 14h23

par Flora Gendrault

C’est un triste événement méconnu dans l’histoire de Harry Potter, et pourtant. David Holmes, cascadeur expérimenté, a assisté Daniel Radcliffe dans l’ombre et effectué ses plus belles pirouettes pendant près de onze ans, jusqu’à une mauvaise chute aux lourdes conséquences. 

En 2009, lors du tournage de l’avant dernier film Les Reliques de la Mort - Partie 1, l’homme alors âgé de 25 ans se réceptionne mal lors d’une cascade et se brise le cou, entraînant une paralysie totale de son corps, de la poitrine jusqu’aux pieds. 14 ans après, Daniel Radcliffe produit un documentaire mettant en scène la vie de cet homme plein d’ambition, de la chute à la résilience. Le garçon qui a survécu est une référence au surnom de Harry Potter, miraculé après le meurtre de ses parents par Voldemort.


« Il n’avait jamais peur »

Dans le teaser dévoilé cette semaine par HBO, on découvre les premières images de ce documentaire, qui promet d’être particulièrement émouvant. Il ne traitera pas que du tournage de Harry Potter, mais aussi de l’enfance de David Holmes et de sa passion pour son métier, des sensations que procure la cascade, de son goût pour le risque, de son absence de peur à toute épreuve. Daniel Radcliffe est producteur du programme, mais se met également face à la caméra pour donner son ressenti et parler de sa relation privilégiée avec sa doublure, consolidée au fil des années. 

Les nombreuses images d’archives recueillies permettent de retracer la décennie de succès de Harry Potter. Nul doute que l’on s’attachera à ce cascadeur blagueur et très apprécié du cast, pas misérabiliste pour un sou, qui a su se reconstruire après son accident. Une belle ode à la résilience, de celle qui n’apparaît pas par magie mais qui s’apprend avec le temps. 

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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