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On a interviewé l\'icône Kylie Minogue

Publié le 27 mars 2018 à 18h11

Modifié le 27 mars 2018 à 18h41

par Olivia

Cela faisait un bail que Kylie Minogue ne nous avait pas fait danser. Avec Golden, son 14e album, la chanteuse australienne revient plus déterminée que jamais à rythmer nos journées. Dans une suite d’un palace parisien, on a rencontré une artiste simple et lumineuse, à mille lieux des paillettes du showbiz. Confidences sans fard.

Comment te sens-tu à la veille de la sortie de ce nouvel album ? On s’habitue après 14 albums ?

C’est excitant et intimidant comme à chaque fois. Quand on enregistre en studio, il y a une sorte de sécurité, et lorsque vient le moment de le sortir au monde, c’est toujours intimidant. C’est surtout le point de départ d’une promo d’un an pour ce disque, mais je suis hyper excitée à l’idée de faire connaître mes chansons et surtout de les chanter en live.

Pourquoi avoir choisi d’intituler cet album Golden ?


Je l’ai appelé ainsi parce que j’avais vraiment envie de caser la phrase suivante quelque part : « Nous ne sommes pas jeunes, mais nous ne sommes pas vieux, nous sommes de l’or ». Quand je faisais cet album, je pensais beaucoup au fait que j’allais avoir 50 ans quelques mois plus tard, et j’ai voulu répondre aux gens qui me demandent si souvent comment je vis le fait d’être une femme de cet âge-là dans cette industrie ! Chacun de nous, nous sommes seulement qui nous sommes à ce moment précis dans le monde, il y a une dimension profonde pour moi avec Golden. Golden symbolise tellement de choses – ce côté brillant, lumineux, plein d’opportunités, et robuste, et puis aussi je suis blonde, j’ai le pantalon sexy doré de Spinning Around, bref ça faisait sens pour plein de raisons !

Une partie du disque a été enregistrée à Nashville, pourquoi ?

Mon album est pop évidemment, mais on essayait de lui donner ce côté un peu country, sans beaucoup de succès. Je suis donc allée à Nashville pour continuer ce projet, et de fait, de superbes chansons sont sorties de cette expérience là-bas, des titres pas forcément country, mais vraiment authentiques. C’était génial d’être dans un endroit totalement nouveau, sans attaches avec l’Australie ou l’Angleterre, et surtout dans un lieu où les gens vouent littéralement un culte à la musique et aux auteurs-compositeurs.


Dans A Lifetime Of Repair, tu évoques une peine de cœur, mais la musique est ultra pop et joyeuse. N’est-ce pas contradictoire de parler d’un sujet douloureux tout en gardant une mélodie hyper rythmée ?


J’adore ces chansons où il y a une certaine émotion, mais c’est déguisé comme étant un titre gai. Les paroles de A Lifetime Of Repair sont hilarantes, et cette chanson raconte une histoire très vraie. Je n’aurais pas pu l’écrire au début de l’album parce que je me sentais très fragile, j’étais vraiment à un stade de ma vie où je me demandais : « alors quoi maintenant ? » Faire cet album m’a vraiment aidée à retrouver ma force, une meilleure estime de moi, et passer à autre chose.

Le fait que cet album soit aussi gai et rythmé vient-il d’une volonté de ta part de nous rebooster dans ces temps difficiles ou c’est simplement ta personnalité musicale ?


Les deux. J’ai tout de même le sentiment que c’est ce qu’on attend de moi, et ça ne me dérange pas parce que ça fait partie de mon travail, de ma musique et de mes concerts de véhiculer de la joie. C’est une responsabilité dont je suis consciente. Parfois j’ai la pression parce qu’évidemment, je ne suis pas toujours heureuse, et même si ça ne va pas, the show must go on comme ils disent.

Darenote Ltd 2018, Photo : Simon Emmett

Que penses-tu du mouvement #metoo ? Va-t-il réellement mener à quelque chose ?


Je suis chanceuse de ne jamais avoir été confrontée à de tels abus, mais je pense que si quelque chose m’était arrivé, je me sentirais plus forte, galvanisée et surtout soulagée qu’il y ait désormais un terrain pour qu’on puisse s’exprimer librement. Je pense que ce mouvement a déjà eu un impact. Les choses ont déjà changé à Hollywood. Les hommes autant que les femmes ont le droit d’être traités avec dignité, et si on a l’impression d’avoir été maltraité, c’est primordial de pouvoir agir !

En décembre, tu as fêté les 30 ans de la sortie du tube I Should Be So Lucky. Qu’est-ce que ça fait d’être encore une des pop stars les plus éminentes de la scène musicale ?


C’est complètement surréaliste ! D’un côté je me dis, « comment est-ce possible ? », et de l’autre je me dis que j’ai dédié presque toute ma vie à la musique, c’est un mélange d’émotions. Je ne peux pas m’empêcher d’être nostalgique de cette époque où à 19 ans j’ai débarqué à Londres pour enregistrer I Should Be So Lucky. J’avais déjà sorti Locomotion en Australie et la plupart des gens pensaient qu’après ce titre, ils n’entendraient plus parler de moi. Donc c’est assez remarquable, même pour moi, d’être encore là !

Quelle est la différence entre la Kylie d’aujourd’hui et celle des débuts ?


Wow, ce n’est pas facile comme question ! (rires) Je me connais mieux, même s’il y a des jours où je me dis que je commence tout juste à comprendre comment et qui je suis. J’ai quand même l’impression d’être plus consciente du monde, d’avoir plus d’expérience. Pour moi l’expérience est la principale différence, parce que je suis toujours la même fille, j’ai toujours de l’espoir, je ne suis pas blasée… quelle est la part de rêve, quelle est la part de destin, je ne sais pas, mais même si c’est le destin, il faut toujours travailler, faire des sacrifices et être passionnée.

Darenote Ltd 2018, Photo : Simon Emmett


Comment réagis-tu aux réflexions des gens qui pourraient critiquer le fait qu’à 50 ans, tu restes dans cette attitude de chanteuse cool et sexy ?

Je pense qu’il faut rester authentique. Dans mon album, il n’y a aucune chanson qui a des paroles telles que « je vais en boite, je vais bouger mon popotin », parce que ce n’est pas ma vie aujourd’hui. Je pense que c’est totalement injuste que certaines personnes jugent. C’est du sexisme quelque part. Je viens de voir un concert de Paul McCartney. Il a 75 ans. Personne ne questionne le fait qu’il fasse encore de la musique. Pareil, j’ai assisté à un spectacle de la chanteuse Dolly Parton et ça aurait été un véritable gâchis de ne pas la voir, juste à cause de son âge et du sexisme ambiant. On revient au thème de Golden, je ne peux pas être plus jeune, je ne peux pas être plus âgée, je peux seulement être qui je suis à ce moment précis, et essayer d’être la meilleure version de moi-même !

Ce que tu préfères à Paris ?


J’ai habité à Saint-Germain-des-Prés pendant un certains temps, donc j’ai mes petites habitudes dans le quartier ; où prendre un café, où acheter les croissants, les fruits et légumes. J’adorais habiter là-bas ! J’adorais aller au café de Flore, j’ai même chanté là-bas il y a 14 ans, pour les 50 ans de Chloé. J’ai décidé de faire un concert de jazz alors que je n’avais jamais fait de jazz de ma vie, et c’était super. Alors à chaque fois que j’y vais, j’ai ce souvenir de moi dans le coin de cette institution parisienne, en train de chanter !

Si tu étais un bonbon ?


Le chocolat n’est pas un bonbon, n’est-ce pas ? Mais mon truc c’est le chocolat noir, je voudrais être une superbe truffe au chocolat noir ! ça pourrait être enrobé avec du papier de bonbon rose et doré, comme ça on ne saurait pas de quoi il s’agit ! • OSD

Nouvel album Golden
Sortie le 6 avril 2018

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Vendredi 14 mars

On fait la teuf dans une fête foraine XXL

Madame Loyal est de retour dans la capitale et nous propose ce week-end une édition spéciale absolument grandiose sur deux jours, le plus gros événement que l’équipe ait jamais réalisé. Direction le Parc Expo de Paris Nord Villepinte – facilement accessible avec le RER B – pour cette teuf du siècle. Au programme ? 50 000 m2 de dancefloor, un line-up incroyable avec plus de 50 DJs et performeur·ses, deux immenses scènes hangar, une scène à 360° sous un chapiteau, et of course, comme le veut la tradition chez Madame Loyal, des attractions foraines, des manèges, des jeux, des shows de cirque et une tripotée de bars et food trucks pour se remplir joyeusement la panse. 

Madame Loyal édition XXL
Parc des Expositions de Villepinte
ZAC Paris Nord 2 – Villepinte
Vendredi 14 et samedi 15 mars 2025
Plus d’infos et billetterie

On explore l’image sous un nouveau prisme avec cette expo

Les 15 et 16 mars, l’exposition Hors-champ investit le 78, rue de Turenne dans le 3e pour un face à face artistique inédit entre photographie et intelligence artificielle. Portée par les artistes Lip et Irini Graaf, cette expo interroge les frontières entre réel et virtuel, en confrontant clichés spontanés et images générées par l’IA. Une plongée fascinante dans l’avenir de l’image, à découvrir gratuitement tout le week-end de 10h à 19h.

Hors-champ 
Galerie Joseph
78, rue de Turenne – 3e 
Vendredi 14 mars à 19h
Exposition ouverte au public : 15-16 mars, de 10h à 19h


On parle féminisme au Pavillon des Canaux

Parce qu’un seul jour ne suffit pas, le Pavillon des Canaux célèbre le 8 mars – Journée internationale des droits des femmes – tout au long du mois avec son festival dédié aux luttes féministes, Pop Meufs. Du 1er au 31 mars, ce spot ultra chaleureux se transforme en QG des luttes féministes avec une programmation 100% engagée et festive. Tables rondes, projections, ateliers et discussions s’enchaînent autour de quatre grands thèmes : l’intime, l’héritage, l’organisation des luttes et l’énergie collective, le tout réparti dans les différentes pièces du Pavillon pour une immersion totale. Un événement inclusif, gratuit et un concentré de sororité à ne pas manquer !

Pop Meufs
Pavillon des Canaux 
39, quai de la Loire – 19e
Du 1er au 31 mars 2024
Plus d’infos


Samedi 15 mars

On pense à l’avenir avec le Salon Eduniversal des Meilleurs Masters 

C’est le rendez-vous immanquable pour tous·tes les étudiant·es en quête d’un avenir académique et professionnel. Le Salon Eduniversal des Meilleurs Masters est de retour ce samedi 15 mars à l’Espace Champerret et propose aux jeunes d’ici ou d’ailleurs, ainsi que toute personne en activité qui souhaite se réorienter ou suivre une formation supplémentaire, de trouver un master, une alternance ou un stage, mais aussi d’obtenir les meilleurs conseils d’experts en orientation. Et pour cause : Eduniversal est une véritable référence en la matière, si bien que l’organisme établit lui-même les classements officiels des meilleurs Masters, Mastères Spécialisés et MBA en France. Au programme donc de cette journée ? Plus de 100 écoles et universités renommées, plus de 90 spécialités, 1 500 offres de stages et alternances, ainsi que des conférences et des ateliers en pagaille. Le petit plus ? L’événement propose même un Challenge Pitch pour s'entraîner à la prise de parole. L’idée : convaincre un jury en 5 minutes, avec de jolis lots à gagner allant de deux pass We Love Green à des places de théâtre pour Le Cercle des Poètes Disparus, en passant par une chouette paire d'Air Pods. 

Salon Eduniversal des Meilleurs Masters 
Espace Champerret (Hall A)
6, rue Jean-Oestreicher – 17e
Samedi 15 mars 2025 de 10h à 18h
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On se régale avec un banquet signé Panda Panda à la Communale

C’est la 4e édition de son banquet signature, et cette fois-ci, la Communale Saint-Ouen invite les copains de chez Panda Panda Group ainsi que Remy Ciné Club pour nous proposer une immersion totale dans la culture chinoise, entre bonnes assiettes et projections. Au programme ? Une séance ciné avec la projection du film Salé Sucré d’Ang Lee qui explore les silences, les traditions et les liens tissés autour de la table, suivi d’un banquet réunissant 80 convives qui met à l’honneur le meilleur de la gastronomie chinoise.

Banquet avec Panda Panda Group
Communale Saint-Ouen
10 bis, rue de l'Hippodrome – Saint-Ouen-sur-Seine
Samedi 15 mars 2025 de 17h à minuit
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On célèbre la littérature africaine à la Halle des Blancs Manteaux

Ce week-end, le centre parisien met à l’honneur l'éclectisme et la richesse de la littérature africaine et de ses auteur·es, à l’occasion de la 4e édition du Salon du Livre Africain de Paris, qui cette année nous parle de "Voyage(s) en diaspora(s)". Plus de 60 éditeur·ices et 200 auteur·es vous attendent à la Halle des Blancs Manteaux pour découvrir des ouvrages coup de cœur qui révèlent le patrimoine littéraire du continent, aussi bien par ses multiples langues parlées que par toutes les cultures qui l’englobent du haut de ses 54 pays. Entre rencontres exceptionnelles, séances de dédicaces, conférences et remises de prix, l’événement s’annonce riche en belles découvertes. 

Salon du Livre Africain de Paris 
Halle des Blancs Manteaux 
48, rue Vieille-du-Temple – 4e
Du 14 au 16 mars 2025
Entrée gratuite 
Plus d’infos


Dimanche 16 mars 

On (re)découvre l’histoire de Juste la fin du monde au Théâtre de l’Atelier 

Après douze ans d’absence, Louis rend visite à sa famille. Pourtant ces retrouvailles ne seront pas les plus heureuses : il a l’intention de leur annoncer qu’il est malade et n’a plus longtemps à vivre. Mais ce retour ne se passe pas exactement comme prévu, et des tensions familiales ressurgissent, empêchant Louis de leur avouer la vérité avant son départ. Sur scène, Astrid Bayiha, Céleste Brunnquell, Vincent Dedienne, Christiane Millet et Loïc Riewer interprètent les membres de cette famille. La mise en scène de Johanny Bert revisite l’histoire devenue classique de Jean-Luc Lagarce, trente ans après sa disparition, et presque dix ans après son adaptation au cinéma par Xavier Dolan avec Gaspard Ulliel en tête d’affiche. 

Juste la fin du monde
Théâtre de l’Atelier
1, place Charles-Dullin – 18e
Jusqu’au 22 mars 2025
Du mer. au ven. à 21h ; le sam. à 15h et 21h ; le dim. à 16h
Plus d’infos et billetterie


On découvre l’univers de Bintou Dembélé à la Maison des Métallos

Bintou Dembélé, danseuse et chorégraphe pionnière de la danse hip-hop en France, investit tout le week-end la Maison des Métallos dans le 11e et nous propose deux parcours artistiques exceptionnels. Le premier, PALABRE, rassemble artistes, penseur·ses et journalistes pour des rencontres et des dialogues enrichissants traitant de la “figure héroïque du migrant”. Le second, RITE DE PASSAGE - SOLO II, nous embarque pour une pièce dansée poétique, un seul en scène saisissant de Michel « Meech » Onomo

PALABRE et RITE DE PASSAGE - SOLO II
Maison des Métallos
94, rue Jean-Pierre-Timbaud – 11e

Samedi 15 et dimanche 16 mars 2025
Plus d’infos


On plonge dans l’univers du tarot avec la nouvelle expo du 6B

Avis à tous·tes les amateur·rices de cartomancie ! Le 6B accueille ce mois-ci une exposition qui interroge le passé, le présent et le futur, à travers trois arcanes majeures du Tarot de Marseille : la Mort, le Mat, le Monde. L’une est porteuse de renaissance et de nouveaux débuts, l’autre annonce un basculement de l’ordre établi, le renversement de croyances et savoirs populaires, et puis la dernière conclut l’histoire sur un équilibre retrouvé. À travers les œuvres d’une dizaine d’artistes, on se remémore cette "fable tarologique", une nouvelle vie pour le mythe, le folklore et la magie à découvrir dans les différents espaces du 6B. 

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La Mort, le Mat, le Monde
Le 6B
6-10, quai de Seine – Saint-Denis
Jusqu’au 27 mars 2025
Entrée libre et gratuite
Plus d’infos


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