Pour capter la funk disco improvisée de Macadam Crocodile, il faut les voir sur scène. Xavier Polycarpe et Vincent Brulin dansent, brûlent, pétaradent, enflamment tous les dancefloors sur leur passage, partent en transe et nous emmènent avec eux. Après cinq ans d’existence, ils gravent enfin dans le marbre leurs improvisations débordantes dans un premier EP, Back in the Ring, sorti en mai dernier.
Vincent : On a commencé en 2015 de manière récréative, chez nous, à faire des jams dans des petits clubs ou à jouer pendant 3h dans des petits bars comme les Triplettes de Belleville, avant de jouer dans des plus grandes salles comme le Bus Palladium ou le Pop Up du Label. Mais Macadam Crocodile en tant que groupe existe véritablement depuis 2017, quand on lui a donné un nom, qu’on a voulu officialiser la chose.
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Xavier : Avant ça on avait un groupe de blues ensemble au lycée dans les Yvelines, et on est toujours restés potes depuis.
Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de sortir un premier EP ?
Vincent : C’est sur scène que le groupe s’est développé artistiquement. Au début on arrivait sur scène avec quelques boucles et on devait tenir je ne sais pas combien de temps, alors on voyait en live comment les mixer, comment créer par-dessus, comment créer une dynamique et une surprise… C’était une bonne ambiance disco/impro, toujours dansante. Au final, il y a des mélodies qui se sont créées, se sont répétées, et se sont affinées au fur et à mesure des lives.
Xavier : Surtout, le projet n’était pas de faire des disques mais de faire de l’impro. Les morceaux ont fini par exister au bout d’un certain temps, et on s’est dit que ça vaudrait peut-être le coup d’enregistrer ça.
Vous avez enregistré cet EP en live lors d’une soirée au Badaboum en 2019, on entend d’ailleurs le public crier derrière.
Xavier : On trouvait que ça correspondait bien au projet, d’enregistrer en live avec les gens.
Vincent : C’est un peu la charte du groupe, on est un groupe live. Cet EP, c’est la photo authentique de ce qu’on est et c’est super qu’on entende les gens gueuler, c’est ce qu’on voulait, capter l’ambiance autour de nous. Le show, l’ambiance d’une salle, c’est comme un terrain de foot. La fusion d’un collectif au moment où tu fais la fête ne sera jamais pareille, et sur notre disque il n’y a pas l’image, la sueur de la salle ni les odeurs, mais c’est un aperçu de ce qu’on peut ressentir quand on vient nous voir en concert.
Vous avez tous les deux plusieurs autres projets à côté. Macadam c’est un moyen de réaliser vos petits fantasmes ?
Xavier : C’est né un peu comme ça, à la base c’était récréatif. Sans stratégie. Moi j’avais Gush, Vincent lui tournait avec Izia, et on voulait se retrouver d’une manière ou d’une autre.
Vincent : Il y avait quelque chose de plus cadré dans nos autres projets, il y avait moins de place pour l’improvisation, alors qu’avec Macadam on ne savait pas combien de temps on allait jouer, on ne savait pas quand le mec du bar allait nous demander d’arrêter… On pouvait se lâcher.
Et ce côté récréatif des débuts, vous l’avez toujours ?
Xavier : Grave. Maintenant on tient un truc super, les gens sont excités, on joue dans des endroits plus grands. On s’est dit que si on voulait continuer ça, il fallait qu’on fixe les choses, d’où l’idée de centraliser nos enregistrements dans un EP. Ça nous permet de condenser les impros, et de pouvoir jouer en festival par exemple, où tu n’as que 45 minutes de set et pas une de plus.
Êtes-vous nostalgiques d’une époque que vous n’avez pas connue, où la fête et la danse étaient plus désinhibées ?
Xavier : Si tu te sentais mieux dans ta vie avant c’était peut-être mieux, sinon il n’y a pas de raison. L’homme évolue dans sa vie, toutes les périodes que j’ai vécues je les ai vécues pleinement. Après la manière de faire la fête est différente aujourd’hui, avant c’était plus trash, on voulait aller au bout de la night plus qu’autre chose.
Vincent : On idéalise un peu trop le passé. Aujourd’hui il y a des lieux où tu peux faire la fête et t’amuser, et dans 10 ans on parlera de ces lieux en oubliant qu’on s’y est fait chier 9 soirées sur 10.
Faire danser, c’est le but principal de votre musique ?
Xavier : Dès lors qu’on a commencé à jouer en public, on a eu cette volonté.
Vincent: Avec Macadam Crocodile on voit que les gens se lâchent complètement, on lève les yeux, on regarde le public et on voit par exemple Jean-Yves, 50 ans, qui se défoule et qui n’a jamais dansé comme ça de sa vie. C’est hyper motivant pour nous. Un morceau qui est censé durer 5 minutes, on le continue, on le continue, parfois pendant une demi-heure, jusqu’à ce que le public en ait marre !
Xavier : Ça va même au-delà de la danse, on a envie d’être en transe avec les gens, et ça nous fait du bien. Dans ce monde surconnecté, d’un coup pendant un concert on se sent loin de tout, on est à la fois dans une introspection et à la fois dans le partage avec le public.
La musique prend donc une place plus importante que les paroles.
Xavier: À la base oui, je ne faisais que des bruits, des onomatopées ou du yaourt, et puis à un moment j’ai du me poser pour écrire des paroles, pour donner un sens et un son à la chanson. C’est marrant que tu nous dises ça car maintenant on trouve qu’il y a beaucoup de chant par rapport à avant. Il faut dire qu’on vient de loin ! Maintenant ça donne un côté plus pop et ça ne me déplaît pas, au contraire.
Où est-ce que vous trainez à Paris ?
Xavier : Au Little Kitchen, un super restaurant rue de l’Église à Montreuil, et au Beers & Records Disquaire. Ils vendent des vinyles et de la bière locale, donc tout ce que j’aime. Sans oublier le 1999, on y a passé de bons moments.
Chinois, vietnamien, thaïlandais ou encore laotien, tu raffoles de cuisine asiatique mais tu ne sais pas où donner de la tête ? Pas de panique, on t'a fait une petite sélection de nos meilleures adresses à Paris, pour tous les styles et tous les budgets !
Envie d’un apéro haut en saveurs et en couleurs ? Foncez chez Asian Wok, le spot incontournable d’Oberkampf pour un voyage culinaire asiatique en mode tapas, cuisine au wok, currys maison et cocktails XXL. Ici, tout croustille, tout fond en bouche, et chaque bouchée fait voyager de Bangkok à Phnom Penh. Et croyez-nous, vous allez vite vous sentir chez vous ici ! Côté tapas, préparez-vous à une avalanche de saveurs ! Pour bien commencer, on plonge sans hésiter dans les Ha Kao, ces petites bouchées vapeur aux crevettes, les raviolis vietnamiens Bánh Cuốn fondants à souhait, ou encore les croquettes de poulet caramélisées à la coréenne, un vrai délice sucré-salé. Besoin de fraîcheur ? Les rouleaux de printemps arrivent à la rescousse, légers et parfumés. Quand la faim devient sérieuse, place aux plats emblématiques. Les currys rouges et verts préparés maison vous transportent direct en Thaïlande. Le bœuf mariné "Tigre qui pleure", avec sa marinade thaï intense et épicée, est une vraie bombe de saveurs. Et bien sûr, l’indémodable Pad Thaï, toujours aussi irrésistible dans son wok fumant. Côté végétarien, l’option est loin d’être triste avec des plats légers mais super gourmands, avec de nombreuses alternatives comme ce wok d’aubergines caramélisées aux épices Thaï.
À la fois traditionnelle et créative, la cuisine du Lys d’Or régale les fines bouches de Parisiens à coups de saveurs asiatiques depuis près de 30 ans. Un gage de qualité, vu le succès toujours présent aujourd’hui ! Dans une ambiance ultra dépaysante, où la végétation se mêle à la zénitude, on pourra déguster des spécialités asiatiques dont les recettes sauront séduire les plus réticents. Pour preuve, Shimin Chen, qui en est l’auteur, a gagné plusieurs prestigieux concours de cuisine en Chine.
Le best du best, selon nous. Des nouilles maison étirées sous vos yeux, un bouillon bien corsé et une dose généreuse de porc mariné au soja : Mian Guan met tout le monde d’accord. Ambiance cantine et prix riquiqui, ici on mange vite, bien et sans chichi. En bonus, leurs nouilles sautées toutes simples aux légumes sont une tuerie, et les portions sont ultra généreuses. Idéal pour une pause dej' qui cale bien ou un dîner qui envoie direct au lit.
Alex balance des assiettes qui sentent bon la street food de Wenzhou. Les bao, jiaozi (raviolis maison) et aubergines à la viande font partie des meilleurs du quartier. Petit bonus : les portions sont généreuses et le service toujours souriant. On y revient aussi pour les plats sautés qui croustillent sous la dent, et les sauces maison qui subliment chaque bouchée. Une valeur sûre.
Ici, pas question de nouilles sautées déjà goûtées mille fois façon buffet chinois. On y sert des spécialités plus pointues comme le "porc en pagode précieuse" ou les "nouilles de riz qui traversent le pont"du Yunnan. Un voyage culinaire à prix doux. Leur canard rôti est aussi un must-try, avec sa peau croustillante et sa viande juteuse. Mention spéciale pour leurs plats épicés qui réchauffent les papilles !
Un resto à l’ancienne où l’on vient pour le canard laqué digne des grandes tables de Pékin, les fondues chinoises et les dim sum maison à tomber. Si tu cherches à faire un festin avec tous les copains pour goûter à une multitude de plats mandarins toutes plus savoureuses, c’est ici qu’il faut booker. On adore : leurs haricots verts séchés, leurs aubergines bien fondantes, leur riz sauté au crabe, mais aussi les crevettes sauce piquante.
Comme son nom l’indique, ici, on fait des raviolis et on les fait bien. Vapeur ou grillés, à la viande ou aux légumes, c’est du bonheur en bouchée. La soupe de raviolis et la salade de champignons sont aussi des pépites. Les gourmands peuvent jeter leur dévolu sur leurs aubergines sautées et leurs nouilles au sésame, un combo parfait pour un repas ultra savoureux et une ambiance super chaleureuse toujours au rendez-vous !
Hotpot Nouilles est le petit nouveau du quartier qui vaut le détour avec ses spécialités pimentées tout droit venues de Chongqing. Ici, ça slurpe des bols de soupe de nouilles brûlante et bien relevée, avec une mention spéciale pour celle à l’entrecôte et les raviolis au porc pimenté qui réveillent les papilles. Les végés ne sont pas en reste avec une version hot pot bien pensée. Un spot qui fait transpirer de bonheur !
Grand classique du 13e, Lao Lane Xang 2 fait l'unanimité. Attention, ne te fie pas à sa décoration plus branchée que ses voisins, les prix restent les mêmes, ce qui explique très certainement la longue file d'attente devant le restaurant tous les soirs. Côté bouffe, Lao Lane Xang 2 met la barre très haut : tu trouveras des plats typiques du Laos, du Vietnam mais aussi de la Thaïlande. Pour le dessert, on te conseille leur spécialité : le riz gluant à la mangue fraîche et lait de coco, un régal.
Restaurant du Shangri La Hotel, le Shang Palace n'est pas vraiment le genre de restaurant asiatique qu'on a l'habitude de voir. Et pour cause, son chef Frank Xu a reçu une étoile au guide Michelin. Alors bon, c'est vrai qu'au niveau budget, on n'est plus vraiment dans le 13e, mais si tu veux te faire plaisir tu es au bon endroit. Soupes traditionnelles aux herbes, légumes sautés au wok ou dim, on te conseille aussi leurs plats à base de poisson comme par exemple le filet de turbot sauté. Une bonne adresse pour un tête-à-tête.
Autre institution du quartier, Tricotin c'est LA cantine du quartier. Et comme si un seul restaurant ne suffisait pas, tu en as un deuxième juste en face, très simplement intitulé "Tricotin 2". C'est une très bonne adresse si tu es à la recherche d'un resto pas trop cher pour emmener toute ta smala puisqu'il y a beaucoup de grandes tablées. Au menu, tu trouveras les classiques Bo Bun, Phô et patés impériaux. Un resto pas cher à tester au moins une fois.
Petit restaurant planqué du 13e, Thaï Yim 2 est une petite mine d'or de la cuisine thaïlandaise. Difficile de s'y tromper quand on voit le nombre de Thaïlandais au mètre carré. À la carte, tu retrouveras des plats typiques comme par exemple le "tigre qui pleure" (plat à base de bœuf pimenté et mariné). Encore une fois, les prix sont très abordables avec un menu midi à moins de 15€.
Alerte super bon plan. Ce petit restaurant caché dans une rue calme du quartier chinois est une pépite. Si tu cherches un très bon restaurant vietnamien typique et pas cher, on te conseille vraiment d'aller faire un tour à Pho Tai. Leur copieux Bo Bun est divin et le service impeccable. Essaye de venir tôt car la salle est petite et les clients nombreux. Et pour les retardataires, le restaurant "Pho Tai Tai" se trouve juste en face au numéro 18, tenu par la sœur de la propriétaire. Tu trouveras la même carte mais surtout les mêmes prix.
En quelques années, ce restaurant de la rue Daguerre est devenu l'adresse en vogue du 14e arrondissement. Et pour cause, il est presque impossible de venir y manger sans réservation. Ce succès, Un jour à Hà Nôi le doit très certainement à ses produits authentiques, tout droit sortis du livre de cuisine de nos grands-mères. On te conseille le typique Com Niêu (marmite brûlante dans laquelle finit de cuire un porc au caramel mélangé à du lait de coco et un œuf mijoté). Si tu n'es pas encore convaincu, sache qu'un repas complet ne te coûtera pas plus de 15€.
Voilà un de ces secrets comme on aimerait les garder pour soi, mais il est impossible de ne pas partager la claque en plein visage que représente Délice de Condorcet, cette petite pépite chinoise comme on n’en fait plus. On nous sert des nouilles de toutes les couleurs absolument divines, accompagnées de petits légumes, et une flopée de ravioli arc-en-ciel aux couleurs pastel si mignonnes qu’on n’ose pas croquer dedans. La pâte à ravioli est fine et délicate, et les farces (porc, bœuf, crevettes ou végétarien) sont exquises. On n’y croit pas notre palais tant les goûts sont surprenants.
Le ton est donné dès l’entrée : jardin végétal et grands sourires, les deux sœurs Annie et Anning vous accueillent dans leur parenthèse zen au cœur du grouillant 10e. Ici tout est pensé pour qu’on se sente bien, des dim sum frais aux tasses de thé en passant par la musique et le mobilier.
La légende dit que TaoKan était l’un des premiers restos chinois de Paris. Il n’a pas perdu ses lettres de noblesse et a toujours sa place dans un top comme celui-là. Au menu, des classiques savoureux avec ce petit truc en plus !
Situé à deux pas de Beaubourg, 888 NIGHTMARKET vous embarque pour une expérience immersive au cœur des marchés de nuit chinois. Au programme : une carte mi-street-food, mi-resto avec un super rapport qualité-prix. On craque pour les aubergines fondantes, les raviolis grillés fabriqués selon la recette de famille, ou encore le poulet frit à la coréenne et sa sauce à la fois sucrée et épicée, mais surtout pour les brochettes d’agneau bien juteuses aux épices secrètes, véritable emblème des marchés de nuit chinois. Une adresse authentique et gourmande comme on les aime pour une immersion en Chine comme si vous y étiez !
Si Kapunka signifie "merci" en thaïlandais, ce n’est pas par hasard. C’est le premier mot qui nous vient à l’esprit quand on sort de ces jolis restos à la déco design. À la carte, des classiques de la cuisine thaïlandaise divinement bien exécutés : mikati (recette à base de nouilles, de cacahuètes et de coco), brochettes satay ou encore rouleaux de printemps savoureux. Une valeur sûre pour manger sur le pouce, une bière thaï à la main ! Good news : Kapunka comprend désormais 4 restaurants à Paris, tous sans gluten, avec une version 100% vegan dans le 2e.