40 trucs qui rendent fou le Parisien

undefined 5 novembre 2018 undefined 15h10

Juliette Darmon Martinet

Le Parisien, tu sais cette espèce un peu particulière, assez hautaine, qui se donne un air de "je fais la gueule" parce que c'est stylé, qui traîne les pieds tout en étant pressé, qui pense avoir la science infuse et pour qui se plaindre est une doctrine. Pour ceux qui ne connaissent pas encore cet énergumène, on vous présente le guide du Parisien vénèr. Voici donc une liste des choses qui le rendent fou : 

  • Ceux qui s’arrêtent soudainement en plein milieu du trottoir, une chance sur deux de se le prendre en pleine face
  • Les poussettes sur les trottoirs, ça prend de la place, ça bouche le trottoir, bref c’est relou
  • Ceux qui restent plantés des heures devant le portique du métro en cherchant leur ticket ou pass navigo
  • Ceux qui se mettent sur la gauche dans les escalators, immobiles, ce n’est quand même pas compliqué de se mettre à droite
  • Ceux qui viennent jouer la vie en rose avec leur accordéon dans le métro, on la connaît par cœur, innovez !
  • Ceux qui ne laissent pas sortir du métro et qui poussent pour rentrer alors que c’est plein, archi plein et archi archi plein ! L’asphyxie ça suffit !
  • Quand il y a marqué plus de 4 minutes d’attente sur le quai du métro... L’impatience : LE trait de caractère du Parigo
  • Quand il essaie de passer un coup de fil dans le métro et que ça coupe entre chaque station, sympa la conversation entrecoupée !
  • Quand il entend « le trafic est ralenti sur l'ensemble de la ligne 4 en raison de... », son sang ne fait qu’un tour !
  • Quand il doit faire plus d'un changement dans le métro pour se rendre à un rendez-vous

  • Les vélos quand il est en voiture, et qu’il peut rester coincé de très longues minutes derrière un cycliste, il y a vraiment de quoi s’impatienter
  • Les restaurants qui ne prennent pas de réservation, il se retrouve à faire la queue 45 minutes comme tous les autres moutons qui ont eu la même idée que lui
  • Quand on met 15 minutes pour lui rapporter l’addition, encore plus long que d’attendre son dessert
  • Quand il a 2 m2 pour boire un verre avec son pote sur la terrasse du resto, l’oppression absolue
  • Quand il arrive 2 minutes avant la fin de l’Happy Hour et qu’on lui dit que c’est terminé
  • Quand il arrive à une borne de Vélib' et qu’il n’y en a plus, ou pire, qu’il doit reposer le sien mais que la station est full
  • Quand on lui dit qu’on a réservé un dîner en banlieue et qu’il doit tout simplement passer du métro au RER pour se rendre quelque part, la soirée s’annonce mal
  • Quand on lui demande s’il a la carte de fidélité d’un magasin et dans le cas contraire, s’il veut qu’on la lui crée. Non, c’est long, ça entraine des mails par dizaine et s’il ne l’a pas déjà, c’est qu’il ne la veut pas.
  • Ceux qui discutent avec la caissière du supermarché juste devant lui, Franprix ce n’est pas un salon de thé
  • Ceux qui klaxonnent derrière un camion de livraison (et en train de livrer), il faut peut-être finir par comprendre que ça ne le fera pas aller plus vite, ils font juste leur job

  • Quand il tombe derrière un camion d'éboueurs, et qu’en plus il tourne dans la même rue que lui, il sait qu’il va louper sa réunion du lundi matin
  • Quand il sait qu’il est coincé dans les bouchons pour un temps indéterminé
  • Quand il doit chercher une place pour se garer, il en a déjà la boule au ventre
  • Quand on lui dit qu’il n’a pas le droit de sortir du bar avec son verre pour aller fumer une clope, le drame
  • Ceux qui se plaignent de la fumée de sa cigarette en terrasse, ils n’ont qu’à rentrer !
  • Quand il doit passer par les Halles un samedi après-midi, non en fait inimaginable, il se débrouille autrement
  • Ceux qui viennent lui taxer une clope, puis du feu, puis 20 centimes en l’espace de moins d’une heure, sur la terrasse d’un café
  • Ceux qui lui demandent leur chemin dans la rue un plan à la main, alors qu’en plus il est pressé... Il ne sait pas lire un plan le loustic ?
  • Ceux qui viennent lui vendre des roses quand il dîne avec son (sa) meilleur(e) pote, il l’aime beaucoup mais pas jusqu’à lui acheter des roses sans raison
  • Ceux qui lui disent à quel point un café est cher comparé à l’Italie ou une bière comparée à l’Espagne, il le sait, il le sait, pas besoin de lui rappeler à quel point il est un pigeon

  • L’invasion de touristes quand il veut juste se balader à Montmartre ou acheter un sac aux Galerie Lafayette
  • Quand il demande dans une boutique s’ils ont l’article en sa taille et qu’on lui répond que « toutes les tailles sont là », bullshit on le sait, il a la flemme de descendre en réserve
  • Quand il voit écrit « jusqu’à -70% » sur une vitrine de fringues et qu’il n’y a que deux articles qui datent des années 2000 à ce prix-là
  • Quand il paie 15€ son entrée en boite sans conso
  • Quand on le recale de boîte sans aucune raison alors qu’il fait la queue depuis 30 minutes dans le froid
  • Quand il veut juste aller aux toilettes dans un café et qu’on lui demande quand même de consommer
  • Quand on lui demande s’il a été « au coiffeur » ou s’il a mangé une « chocolatine », un on dit CHEZ le coiffeur, deux à Paris on dit un pain au chocolat !
  • Les trottinettes électriques. Juste les trottinettes électriques, rien que le mot le tend.
  • Quand on lui demande « d’attendre », l’angoisse la plus totale
  • Quand on lui demande d’arrêter de se plaindre, impossible c’est son idéologie
  • Ceux qui lui disent qu’il est typiquement parisien... Faux ! Enfin... Bref, même pas envie de polémiquer. 


Pas si simple la vie d’un Parigot ; faut se mettre à leur place, y'a quand même de quoi se plaindre non ?