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Asteroid City : 5 logements sur Airbnb pour se croire dans un film de Wes Anderson

Publié le 20 juin 2023 à 12h33

Modifié le 15 novembre 2023 à 17h25

par Sarah Leris

On ne va pas se mentir, depuis notre premier visionnage de La Famille Tenenbaum alors qu’on était haut comme trois pommes, on rêve de se la jouer personnage d’un Wes Anderson et de vivre dans un monde aux mêmes influences esthétiques, au même rose ou orange chatoyant, où tout est parfaitement symétrique et où chaque geste est performé avec minutie — rêve qui n’a jamais disparu et a même grandi d’année en année avec la découverte de The Grand Budapest Hotel, La Vie Aquatique, À Bord du Darjeeling Limited et même, n’en déplaise à ses détracteurs, The French Dispatch. Wes Anderson, ce n’est pas un réalisateur, une esthétique ou une série de films, c’est tout ça à la fois et c’est bien plus que ça : c’est un mode de vie.

Si vous faites comme nous partie de la team nostalgique d’une époque qui n’a pas existé, passez votre vie à dévorer la très jouissive trend #wesanderson, et rêvez d’être transporté dans le prochain Asteroid City, voici une sélection de logements dispos sur Airbnb pour faire comme si on y était. Qui sait, vous tomberez peut-être nez à nez avec Adrien Brody.


Un appart' pop art super symétrique en Italie

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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