Nos 10 documentaires coups de coeur de 2016

undefined 30 novembre 2016 undefined 00h00

Rachel Thomas

Qu'on soit plutôt passioné d'histoire, de sciences ou de WTF, tous les genres sont permis côté docu. On se laisse volontier tenter par toutes sortes de sujets de société qui éveillent notre curiosité et donne la soif d'apprendre. 2016 a été un plutôt grand cru. On vous dévoile les préférés de la rédac'. 


Tickled

En quelques mots : chatouille, dingue, thriller

Le pitch : En cherchant un sujet fun et viral pour son émission de tv, un journaliste néozélandais tombe par hasard sur des vidéos de « competitive endurance tickling » où des jeunes hommes attachés se font torturer, ou plutôt chatouiller. Jusque là, c'est juste bizarre et gênant. Mais le journaliste va vite découvrir qu'il y a un véritable business de la chatouille en contactant le producteur le plus actif dans le domaine : Jane O'Brien Media. Il reçoit de sa part une réponse aggressive et homophobe, arguant que ce n'est pas une activité homo-érotique mais un sport de passionnés, d'hétéros. Il ouvre alors une boîte de pandore et se met à la quête de Jane, ce personnage visiblement perturbé. 

Pourquoi regarder :
parce que c'est là qu'on se rend compte qu'il y a encore beaucoup d'activités découvrir dans ce monde de fou.

Avec qui : un chatouilleux bien sûr.

 

Merci Patron

En quelques mots : enquête sociale, nord, combat, humour.

Le pitch : François Ruffin, fondateur du journal Fakir, se met en tête de sauver un couple endetté qui risque de perdre sa maison alors qu’ils travaillaient depuis des années dans une usine qui fabriquait les costumes Kenzo, à Poix-du-Nord près de Valenciennes.  

Pourquoi regarder :  Suspense, espionnage et comédie... le journaliste réussit à nous faire rire sur un sujet aussi sérieux. Ah et aussi pour la fin heureuse, parce qu'à la fin, le mec gagne beaucoup d'argent et on est content pour lui. 

Avec qui : quelqu'un dans le mal financier pour lui donner une lueur d'espoir.

My beautiful broken brain

En quelques mots : AVC, amnésie, psychologique, visionnaire

Pitch : Suite à un AVC survenu à ses 34 ans, la jeune anglaise Lotje documente les obstacles qu’elle doit surmonter les uns après les autres pour réapprendre à parler, lire et écrire. 

Pourquoi regarder : pour comprendre qu'il y a aussi une vie après un AVC. Pour la beauté des images et de cette histoire. 

Avec qui : un passioné du cerveau humain.

The Event

En quelques mots : histoire, URSS, putsch

Le pitch : En août 1991, le putsch raté de la ligne dure du parti communiste contre Gorbatchev précipite la chute de l’URSS. « L’événement » désigne deux choses : d’une part, le fait historique, sa trace dans la mémoire collective et le récit national russes ; d’autre part, le travail de montage d’images d’archives qui confère aux histoires passées une saisissante lecture du présent.

Pourquoi regarder : pour mieux comprendre le présent.

Avec qui : un mordu d'histoire et de communisme.

City of Gold

En quelques mots : voyage culinaire, Los Angeles, miam

Pitch : On suit Jonathan Gold, le premier critique gastronomique à avoir reçu le Pulitzer Prize. Le film porte sur Los Angeles, qu'il a révélée comme la capitale mondiale de la diversité culinaire et de ce qu'on nomme "ethnic food". 

Pourquoi regarder : Jonathan Gold parvient tellement bien à nous transmettre sa passion pour la bouffe, qu'on en baverait devant l'écran. 

Avec qui : un foodie, plein de victuailles. 

Making a murderer 

En quelques mots : injustice, meurtre, enquête, corruption.

Pitch : Après un séjour de 18 ans en prison pour un viol qu'il n'a pas commis, Steven Avery risque de retourner derrière les barreaux pour un meurtre. 

Pourquoi regarder : pour des milliards de raisons mais surtout parce qu'en dehors de l'écran l'histoire continue à vivre. C'est plein de rebondissements et une deuxième saison est en préparation...

Avec qui : un inspecteur en herbe. Prévoyez tout un weekend pour le binge watching

Amanda Knox

En quelques mots : dérangeant, humain, fait divers. 

Pitch : La jeune Américaine, deux fois condamnée et deux fois acquittée pour le meurtre de sa colocataire anglaise Meredith Kercher à Pérouse en novembre 2007, raconte pour la première fois, sans interruption, sa version de l’histoire. Autres témoins : son ex petit-ami et co-accusé Raffaele Sollecito, le procureur italien en charge de l’affaire et Nick Pisa, une des plumes de tabloïd les plus prolixes sur l’affaire. 

Pourquoi regarder : Les témoins sont d'une franchise déstabilisantes puisqu'ils racontent pour la première fois avec leurs mots, leurs visions de l'histoire sans la pression des médias de l'époque.  

Avec qui : un amoureux des affaires criminelles non résolues.

Cameraperson

En quelques mots : poétique, intime, époustouflant.

Pitch : Un match de boxe à Brooklyn, l'après-guerre en Bosnie-Herzégovine, la routine d'une sage-femme nigériane, un moment de famille intime à la maison... autant de scènes qui font partie de Cameraperson, une tapisserie de séquences recueillies au cours de la carrière de la cinématographe et documentariste Kirsten Johnson.

Pourquoi regarder : c'est un coup d'oeil dans les coulisses du cinéma documentaire, exposant mieux que jamais le cinéma de non fiction. Il n'y a jamais eu de film comme celui-ci, et il n'y aura jamais un autre de son genre. 

Avec qui : un docu-addict. 

Zero days

En quelques mots : espionnage, effrayant, nucléaire. 

Pitch : Focus sur Stuxnet, un virus que les États-Unis et Israël ont enclenché pour détruire un élément clé d'une arme nucléaire iranienne, qui s'est finalement propagé au-delà de sa cible.

Pourquoi regarder : pour en apprendre un peu plus sur le contrôle des armes nuéclaire. 

Avec qui : un geek d'informatique de toute évidence.

Author: the JT LeRoy story

En quelques mots : scandal littéraire, folie, fascinant

Pitch : Le numéro d'octobre 2005 du New York Magazine a déclenché une onde de choc dans le milieu littéraire en démasquant JT LeRoy, l'enfant prodige qui captivait l'élite intellectuelle internationale. Il s'est avéré que LeRoy n'existait pas, mais qu'il était le fruit de l'imagination de Laura Albert, une musicienne punk et opératrice de téléphone rose de 40 ans. 

Pourquoi regarder : parce que c'est magnifiquement bien monté, que c'est divertissant à souhait et que l'auteur n'est autre que Jeff Feuerzeig, celui qui a réalisé The Devil and Daniel Johnston (mon préféré de tous les temps). Ah, et il y a Winona Rider. 

Avec qui : un fan des scandales.