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Une nuit entière consacrée à Harry Potter vous fait gagner un voyage à Londres

Publié le 24 janvier 2020 à 15h09

Modifié le 24 janvier 2020 à 15h41

par Manon Merrien-Joly

Si l'on en croit l'hystérie collective que suscite chaque emploi du nom Harry Potter, cette nouvelle pourrait bien en ravir plus d'un.e : le 6 février aura lieu dans toute la France La Nuit des Livres Harry Potter qui promet aux plus chanceux.ses un voyage pour Londres.


Le thème de cette année est le "tournoi des sorciers" : comprenez un quiz de 50 questions sur la saga, animé par les libraires. Chaque libraire devra désigner deux gagnants : un adulte et un enfant. Le tournoi étant lancé par Gallimard Jeunesse, la maison d'édition sélectionnera parmi les 350 librairies participantes 20 libraires qui auront su animer leur tournoi de la manière la plus incroyable, photos à l’appui. 

Pour vous donner un avant-goût, sorcières, sorciers, Moldues et Moldus du monde entier sont invités à participer à leurs propres tournois, à concourir dans des jeux enchanteurs, à fabriquer des objets magiques et à tester leurs capacités au sein d'un panel d’activités.

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Ces 20 équipes (un libraire, un adulte, un enfant) se retrouveront pour la grande finale du "Tournoi des Sorciers", le 16 mai prochain, chez Gallimard, pour s'affronter ; l’équipe gagnante partira à Londres pour assister à une représentation de la pièce Harry Potter et l’Enfant maudit, les dernières aventures de la team du sorcier à la cicatrice, imaginées par J.K. Rowling et qui se jouent sur les planches. 


La Nuit des Livres Harry Potter

Jeudi 6 février 2020
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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