pancakes

La recette détox de pancakes de patate douce de La Poire Cooking

Publié le 23 décembre 2020 à 14h33

Modifié le 23 décembre 2020 à 15h28

par Manon Merrien-Joly


On se réhabitue en douceur à manger sainement avec cette délicieuse recette de Julien du compte La Poire Cooking, qui nous propose des pancakes de patate douce, coulis cresson ricotta, œuf poché, champignons bruns juste poêlés et noisettes.


Ingrédients

1 petite patate douce réduite en purée
50 g de farine complète
3 œufs 
Une 1/2 botte de cresson
100 g de ricotta
4-5 champignons bruns 
1 cube de bouillon de légumes bio
12 cl l’huile d’olive bio vierge extra


Recette

Couper les patates douces en cubes, asperger d'un filet d'huile d'olive
Ajouter sel et poivre, enfourner 20 minutes à 200°C
Écraser en purée, ajouter le sucre, la levure et la farine
Mélanger un peu
Séparer le blanc des jaunes d'œuf
Mélanger le jaune avec l'huile d'olive et le lait 
Ajouter le liquide en deux fois
Mélanger (mais pas trop, juste pour garder une pâte un peu granuleuse) 
Laisser reposer
Faire bouillir 50 cl d'eau avec le bouillon de légumes
Nettoyer et poêler les champignons coupés en carrés et mouiller avec un peu de bouillon
Faire chauffer un filet d'huile d'olive, ajouter le cresson, poivrer, saler, mouiller avec un peu de bouillon
Verser dans un saladier, mixer, ajouter la ricotta, un peu de poivre, de sel
Faire bouillir de l'eau, ajouter un peu de vinaigre blanc
Casser chaque œuf dans un verre
Remuer l'eau en créant un petit tourbillon
Verser l'œuf et rassembler le blanc à l'aide d'une écumoire
Déposer l'œuf sur un essuie-tout
Monter le deuxième œuf en neige
L'incorporer délicatement à la préparation
Faire cuire les pancakes à la poêle
Servir le tout



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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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