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Ce bourguignon de champignons est la recette réconfort ultime pour cet automne

Publié le 13 octobre 2024 à 12h00

par Clémence Varène

Après la tempête et les pluies torrentielles de ces derniers jours, c’est au grand froid de pointer le bout de son nez. Heureusement, il existe un certain nombre de recettes hyper réconfortantes pour nous réchauffer le cœur (c’est mielleux, mais c’est vrai). Et parmi celles-ci, sainte parmi les saintes : le bourguignon de champignons. Le plat idéal pour faire le plein de légumes dans une sauce hyper onctueuse, comme on les aime. Et après avoir comparé des tas et des tas de recettes, on a élu la meilleure, celle de la Cuisine de Géraldine.

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Les ingrédients

Pour 6 personnes

1 kg de champignons de Paris, pleurotes, shiitake, portobello etc.
3 carottes
10 échalotes
3 gousses d’ail
80 g beurre
350 ml vin rouge (type Pinot noir)
350 ml bouillon 
1 cuillère à soupe concentré de tomates
2 cuillères à soupe farine
1 cuillère à soupe sauce soja
Du chocolat noir
1 bouquet garni (thym, romarin et laurier séchés)
Sel et poivre


La préparation

Étape 1 : La découpe

On commence par préparer tous ses légumes. Pour ça, on épluche et on coupe les carottes en rondelles, on pèle les échalotes et on les coupe en deux dans la longueur. Et pour finir, on nettoie les champignons, et on les coupe en morceaux pas trop petits, histoire de garder de la mâche.

Étape 2 : La cuisson

On commence par faire revenir les champignons avec la moitié du beurre. L’astuce, si vous utilisez plusieurs variétés, c’est de les faire cuire les unes après les autres. Ça prend un peu plus de temps, mais ça vaut le coup. Une fois qu’ils sont bien colorés, on assaisonne, et on les garde de côté. Dans la même poêle, on fait revenir les carottes et les échalotes avec le reste du beurre. Au bout de quelques minutes (entre 5 et 10 grosso modo), on ajoute l’ail haché.

Étape 3 : Le déglaçage

Pour attaquer la sauce, on ajoute le concentré de tomates et la farine à nos carottes. On enchaîne avec le vin rouge pour déglacer tout ça, et on laisse frémir pendant 2 minutes à feu moyen.


© La Cuisine de Géraldine

Étape 4 : Le mijotage

On ajoute le bouillon, la sauce soja, le bouquet garni, du sel, du poivre et les champignons, et on laisse cuire à feu doux pendant au moins 30 minutes, histoire que ça mijote bien comme il faut. Et la petite astuce de la rédac’, c’est d’ajouter un ou deux carrés de chocolat noir. Croyez-nous, ça fait toute la différence.

Étape 5 : Le dressage

Avant de servir sur le moment ou plus tard réchauffé (c’est tout aussi délicieux), on n’oublie pas de retirer les aromates (thym, laurier, romarin). On sert généreusement avec un bon écrasé de pommes de terre au beurre, et on déguste le tout bien au chaud sous un plaid en regardant sa série préférée.

Bon appétit !

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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