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5 idées WTF pour continuer de respecter la distanciation

Publié le 20 mai 2020 à 19h07

Modifié le 20 mai 2020 à 19h13

par Lisa B

Si vous avez trouvé mieux que le chapeau-frite, envoyez-nous un MP

Comme le dit l’adage sexuel souvent entendu dans la bouche des plus polissons d’entre nous : sortez couverts ! En cette période de confinement, on n’aurait pas mieux dit. Mais parce qu’un masque chirurgical est quand même moins fun qu’un chapeau-frite (et moins pratique pour boire un coup au soleil), on a fait le récap' des meilleures idées pour se protéger des autres gens. Oui VOUS les autres gens, vous m’avez bien entendue… restez loin de moi, merci.


Le chapeau-frite au resto

Pour faire respecter la distanciation sociale, ce bar répondant au nom de Cafe & Konditorei Rothen situé à Schwerin a eu une idée géniale… quoique un peu ridicule : des chapeaux-frites. L’esthétique est certes douteuse, mais l’efficacité est sans pareille. Autour de leur table, chapeautés de ce magnifique couvre-chef, les clients peuvent profiter d’un café en terrasse sans craindre de recevoir un postillon dégueulasse en pleine figure. Pratique, non ?

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Le pistolet à eau rempli d’eau bénite

Certains satanistes fuiront en courant, d’autres en profiteront pour se laver de leurs péchés. Dans tous les cas, le détenteur du pistolet à eau bénite gardera une certaine distance de la taille d’un bras avec le reste du monde (sauf s’il s’appelle Sarkozy et qu’il est tout petit). L’idée est venue du père Tim Pelc de la paroisse de Détroit, devenu une vraie célébrité aux États-Unis. Une belle façon de respecter la distanciation physique entre les paroissiens et lui.


Des cercles tracés au sol dans des parcs

Te poser au parc pour chiller, ok. Mais dans le cercle s’il te plaît. À Brooklyn, le fameux Domino Park a tracé ses pelouses de cercles blancs distants de 1,8 mètres les uns des autres, afin de faire respecter la distanciation. Si tous les cercles sont pris, repasse demain. En attendant tu peux toujours aller profiter de… euh.


Un rideau à câlins pour éviter tout contact corporel

On n'en rêvait pas du tout, mais le voici quand même : le rideau en plastoc dans lequel tu peux même foutre tes bras pour enlacer la personne de ton choix. Un peu façon combinaison de protection, tu te sens comme un super-héros prêt à braver les cutanés des autres organismes vivants. La question demeure : as-tu vraiment envie de faire des câlins dégoulinant d’un peu d’amour et de beaucoup de transpi ?


Une bouée autour de la taille

Une bouée autour de ta taille qui fait office de table, en voilà une idée merveilleuse n’est-ce pas ? Pratique pour y poser ta bière et profiter du soleil avec tes amis tout en respectant la distanciation. C’est le concept original de ce resto américain Fish Tales situé dans la station balnéaire d’Ocean City, dans le Maryland. « C’est comme un bateau-tamponneur, mais c’est en fait une table », explique le gérant du Fish Tales, Shawn Harmon. Malinx le lynx !

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

© Owen Cooper dans Adolescence - Netflix

Véritable phénomène de société depuis sa sortie mi-mars, Adolescence sera mise gratuitement à disposition des écoles secondaires du Royaume-Uni. Une décision du gouvernement afin de sensibiliser les jeunes sur les thématiques abordées dans la mini-série, allant du masculinisme au harcèlement scolaire. 

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité. 


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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