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Le ChemSex, la tendance dangereuse du sexe sous drogue

Publié le 28 mars 2018 à 15h36

Modifié le 28 mars 2018 à 18h38

par Olivia

Le ChemSex, ou "sexe sous drogue" en VO, s'est développé depuis les années 90 et grandement amplifié avec les applis de rencontre. Cette pratique consiste à consommer des substances psychoactives pendant les rapports sexuels. Si elle est utilisée notamment pour booster performances et sensations, elle cache en réalité dans la plupart des cas une pratique addictive dangereuse et une augmentation du risque de transmission du virus du Sida. Retour sur ce phénomène. 


Le terme a été inventé il y a une vingtaine d’années par l'Anglais David Stuart, autrefois amateur de drogues, et aujourd'hui leader du combat contre cette pratique à risque, notamment à la clinique communautaire gay 56 Dean Street à Londres.

« À l'époque où il était illégal d'être homosexuel, cette communauté s'est rassemblée autour de la drogue notamment », a expliqué David Stuart. Un usage de drogue pendant le sexe qui provoque l'euphorie, l'excitation, et permet la désinhibition et l'augmentation de la performance. 

Depuis quelques années, le phénomène a explosé. En 2015 un article du Teleraph révélait qu’aujourd'hui, 60% des personnes qui se rendent dans certaines des cliniques londoniennes disent avoir participé à des orgies sexuelles de 72 heures impliquant des drogues.

Une explosion permise par les applis de rencontre notamment, « ces dernières permettent de découvrir en quelques minutes les hommes disponibles autour de soi, les pratiques sexuelles qu'ils acceptent mais aussi les substances psychoactives dont ils disposent ou approuvent l'usage », a expliqué Jean-Marc Jacquet, addictologue et praticien hospitalier, lors de son intervention aux 11e assises françaises de la sexologie et santé sexuelle, qui avaient lieu à Marseille du 15 au 18 mars dernier.

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Autre problème, aujourd’hui les drogues sont bien plus nocives qu’à l’époque. « Ce n'est pas comme l'ecstasy ou la MDMA qui te donnent envie de danser, elles sont beaucoup plus dévastatrices. Un homosexuel meurt tous les 12 jours à Londres à cause du GBL », confiait il y a quelques mois David Stuart dans une vidéo sur France Info.  

Selon une étude menée dans quatre structures de dépistage/suivi du VIH et des hépatites virales des Alpes-Maritimes, et publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) en septembre 2017, parmi les psychoactifs consommés par les participants, on retrouvait « les stimulants, les drogues de synthèse, le cannabis, les produits pharmaceutiques et surtout les nouveaux produits de synthèse (NPS) qui gagnent en importance par rapport à l’héroïne ».

« En effet, les cathinones, nouvelles drogues de synthèse, sont des amphétamines pures et puissantes telles que le crystal. Elles vont donner une sensation d’empathie très forte et provoquer des hallucinations. Par exemple, lors d’une relation sexuelle, un des partenaires va effleurer une zone non érogène du corps de l’autre et celui-ci va avoir l’impression que ce mollet est la zone la plus érogène de son corps », a notamment précisé Philippe Batel, psychiatre addictologue et président de SOS addiction.

Au-delà des risques pour la santé, les spécialistes pointent également du doigt la question d'une perte d'intérêt pour la sexualité sans substances psychoactives ainsi qu'une perte de contrôle sur la consommation. « Comment retourner jouer au canard dans la baignoire quand on a surfé sur les meilleures vagues du monde ? », commente l'addictologue Jean-Marc Jacquet.   

En plus d’une recherche de sensations fortes, le manque de confiance en soi d’une communauté souvent marginalisée et le besoin d’affection expliqueraient aussi le fait qu’ils tombent dans cette pratique. Une chose que les réalisateurs du documentaire anglais Chemsex ont notamment remarquée : « ce ne sont pas le sexe ou les drogues qui étaient choquantes. Ni les dangers ou les conséquences. C’était le fait de réaliser que, pour la majorité des gens, c’était l’intimité, les relations sexuelles en elles-mêmes, et non le désir ou l’hédonisme qui était le moteur de ce comportement ».

De nombreuses associations se sont emparées du problème. À l'image de AIDES qui a développé un réseau national d’entraide communautaire pour les usagers de ChemSex ainsi que leurs proches et leurs partenaires. 

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Les meilleures adresses de restaurants brésiliens à Paris

Publié le 7 mai 2025 à 17h00

par La Rédac'

Nos restaurants brésiliens préférés à Paris 

Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?


Gabriela

En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada, plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo). 

Gabriela
  • 3, rue Milton – 9e
  • Dimanche : 12:00 - 18:00
  • Mardi - vendredi : 19:00 - 0:00
  • Samedi : 12:00 - 16:00, 19:00 - 23:55
  • Lundi : Fermé
  • +33 1 42 80 28 14
  • Site web
  • 4.3 / 5

  • Brasileirinho

    Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show

    Brasileirinho
  • 129, rue Legendre – 17e
  • Dimanche - samedi : 19:00 - 22:15
  • Lundi : Fermé
  • +33 1 46 27 63 64
  • 4.6 / 5

  • Obrigado

    Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !

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    Obrigado
  • 8, avenue de la Porte de Montreuil – 20e
  • Lundi - samedi : 12:00 - 14:30, 18:30 - 0:00
  • Dimanche : Fermé
  • +33 9 84 58 24 21
  • Site web
  • 4.3 / 5
  • Gloria
  • 48, rue d'Orsel – 18e
  • +33 1 81 29 94 01
  • Site web
  • 4.1 / 5

  • Brutos

    Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ » qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.

    BRUTOS
  • 5, rue du Général Renault – 11e
  • Dimanche : 12:30 - 15:30
  • Mercredi - samedi : 19:00 - 23:00
  • Lundi - mardi : Fermé
  • +33 1 48 06 98 97
  • Site web
  • 4.3 / 5

  • Rodizio Paris

    À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.

    Rodizio Paris
  • 5, boulevard Victor – 15e
  • Dimanche : 19:00 - 23:00
  • Mardi - jeudi : 12:00 - 14:30, 19:00 - 23:00
  • Vendredi - samedi : 12:00 - 14:30, 19:00 - 23:30
  • Lundi : Fermé
  • +33 9 84 34 76 91
  • Site web
  • 4 / 5
  • Oh! Quai Latin 

    Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées. 

    Oh Quai Latin
  • 45, quai des Grands Augustins – 6e
  • Dimanche - samedi : 12:00 - 23:00
  • +33 1 42 49 64 24
  • Site web
  • 4.6 / 5
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