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Les chocolats de Pâques épinglés par UFC-Que choisir pour la hausse de leurs prix

Publié le 28 mars 2024 à 14h50

Modifié le 28 mars 2024 à 17h45

par Auriane Camus

À l’approche de Pâques, parents et grands-parents se ruent vers leur chocolatier parisien préféré ou bien dans les rayons confiserie de leur supermarchés pour la traditionnelle chasse aux œufs, sans aucun doute l’un des moments préférés de l’année des petits (et grands) enfants. Malheureusement pour les Français, Pâques est une fête bien moins enthousiasmante pour le porte-monnaie : selon une étude publiée par l’association UFC-Que choisir, en 2024, les prix ont augmenté en moyenne de +5% en caisse par rapport à l’année 2023 soit plus que l'inflation alimentaire sur un an (+3,6%). L’étude a été réalisée sur 80 confiseries chocolatées dont les plus grandes marques comme Ferrero Rocher, Lindt, Kinder ou encore Milka.


Les grandes marques dans le collimateur

Si pour le chocolat, « les tarifs ont davantage augmenté que la moyenne des aliments » affirme l’association, il semble que cette hausse soit d’autant plus importante chez les marques “star” des fêtes de Pâques. UFC-Que choisir prend notamment pour exemple la boîte de 6 Kinder Surprise spécial Pâques de Ferrero, vendue 11% plus cher que l’an dernier, ou encore la cloche Ferrero Rocher, 8% plus onéreuse qu’en 2023.

Pas mieux du côté de la marque à la vache violette – le sachet de petits œufs de Milka affichant également une hausse de 8% – ou chez Lindt qui affiche 6% d’augmentation pour son légendaire lapin doré.


Des marges « injustifiées »

Selon l'association, « certains prix au kilo atteignent des sommes injustifiées au regard de la nature industrielle des chocolats ». Cette dernière détaille notamment le prix de certains produits comme le Maxi Kinder Surprise, vendu à 60€/kg en grande surface, ou encore le Kinder Surprise classique à 56 €/kg alors qu’« une tablette de chocolat au lait composée d’ingrédients équivalents coûte une dizaine d’euros le kilo, voire moins pour certaines marques de distributeur. »

Certains industriels justifient la hausse des tarifs en raison de la flambée inédite des prix du cacao. Le 27 mars, FranceInfo dévoilait l’information selon laquelle la tonne de cacao est désormais plus chère que la tonne de cuivre, la faute à des fortes pluies en Afrique de l’ouest ayant été à l’origine d’une mauvaise récolte en 2023. UFC-Que choisir estime néanmoins que « pour des produits industriels, contenant de nombreux additifs et arômes, et dont une partie des matières grasses est de l’huile de palme, c’est très cher payé. »

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Le plus gros rassemblement de Kevin organisé à Paris ce lundi

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par Auriane Camus

Vous vous appelez Kevin et vous en avez marre que la Terre entière se moque de votre prénom à longueur de temps ? C'est votre jour ! Ce lundi 17 mars, le plus grand rassemblement de Kevin jamais organisé se tiendra devant le Forum des images, en plein coeur de la capitale, à partir de 19h30. Et la bonne nouvelle, c'est que vous avez le droit de venir les soutenir, même si vous ne vous appelez pas Kevin.


Le rendez-vous des Kevin

Si ce rassemblement pas comme les autres a lieu à cette date, ce n'est pas pour fêter la Saint-Kevin (qui a lieu le 3 juin) mais pour marquer la sortie sur grand écran du documentaire Sauvons les Kevin, en présence du réalisateur Kevin Fafournoux, ce lundi 17 mars à partir de 19h30 au Forum des Images. Le film d'1h05 sera ensuite diffusé sur Paris Première le samedi 22 mars à 22h55, pour celles et ceux qui n'aurait pas pu assiter à l'événement.


Sauvons les Kevin

Un documentaire realisé par un Kevin, pour les Kevin et avec des Kevin, il fallait y penser. C'est pourtant le pari fou entrepris par Kevin Fafournoux, directeur artistique, motion designer, et surtout réalisateur du documentaire Sauvons les Kevin. Depuis 2022, ce dernier a entrepris une campagne de financement participatif avec pour objectif la sortie d'un documentaire autour de ce prénom si populaire des années 90. On vous en parlait d'ailleurs déjà à l'époque lorsque la campagne venait d'être lancée.

« Sous un angle humoristique, ce film aura pour but d'analyser les stéréotypes et clichés autour de mon prénom et de voir comment ils entrainent des préjugés voir même de la discrimination, explique le réalisateur sur son site internet. Avec une ambition ludique, didactique, il permettra de comprendre ce type de mécanismes, d'encourager à les déconstruire pour mieux raissonner. Et qui sait, peut-être même inverser la tendance et remettre les Kevin à la mode. »

Et bonne nouvelle, après plusieurs années de travail, le documentaire est sur le point de sortir sur grand et sur petit écran. Comme promis, il mettra en scène tout un tas de Kevin aux expériences et horizons différents : un Kevin médecin, un Kevin avocat, des Kevin vieux, des Kevin jeunes, un Kevin qui a finit par changer de prénom... Tous partageront leur expérience et raconteront comment ils vivent avec ce même prénom. Bien évidemment, un documentaire ne serait pas complet sans quelques scientifiques pour donner leur avis : sociologues et chercheurs décrypteront les tendances et les mécanismes qui ont mené à cette vision stéréotypée de ce prénom. Le tout avec un univers pop et décalé, en référence aux codes visuels des années 90, période phare des Kevin. 

Et en attendant la sortie du docu, vous pouvez toujours aller faire un tour sur la page Ulule du projet ou sur le site de Kevin Fafournoux, pour en apprendre plus sur l'évolution du projet, sur le réalisateur, ou juste sur le prénom Kevin. 


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