Pas un jour ne passe sans qu’on croise leurs regards. Selon les chiffres de la Fondation Abbé Pierre en janvier 2017, 14,628 millions de personnes sont touchées par la crise du logement… Face à un tel chiffre, impossible d’être impassible. Alors pour les aider à notre échelle, voici quelques pistes. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à les partager, "Dieu vous le rendra" comme on dit.
Donner c'est donner
Après une première collecte l’hiver dernier, Le Bon Hibou reprend son envol jusqu’au 31 janvier 2018, dans tout Paris. L’idée est simple mais super nécessaire pour les personnes dans le besoin : collecte de dons en nature. A l’inverse de leur première collecte de monnaie, pour cette nouvelle action, tout un chacun est invité à léguer vêtements, couvertures, tentes, produits d’hygiène… Tout ce qui s’accumule dans le fond de nos placards en somme et qui sera d’une grande aide pour les sans-abris. Le tout redistribué à dix associations partenaires. A vot’ bon cœur m’sieurs-dames.
L'action par le don
Un Pas vers Demain est une asso qui vient en aide aux SDF en distribuant des repas chauds, des vêtements et des produits d’hygiène. 40 bénévoles actifs œuvrent à cette collecte et à la redistribution. Si vous voulez aussi participer, vous pouvez vous inscrire et subventionner cette action solidaire.
Devenir bénévole
Donner de la food et des vêtements c'est bien, donner de sa personne aussi. Pour devenir bénévole, faites votre choix dans l'une des nombreuses associations solidaires de la capitale. Et en voici un aperçu ici ; y'a plus qu'à.
Ne pas gaspiller
Après l’installation du premier frigo solidaire dans le 18e, l’asso Cap ou pas cap et le magasin Les Nouveaux Robinson (qui déposeront chaque jour leurs invendus) inaugurent le deuxième dans le 12e, juste à côté d’un garde-manger solidaire. On y glisse des aliments pour venir en aide aux plus démunis tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. Si en même temps on crée du lien social, c’est le jackpot, enfin...
Frigo et garde-manger solidaire
212, avenue Daumesnil - 12e
Lutter contre l'exclusion
Parce qu'en plus d'être à la rue, les sans-abris « ressentent le rejet des passants et commerçants », selon une étude BVA/Emmaüs. Une double peine pour les SDF déjà ballotés d'un centre social à un autre et en grande difficulté. Alors quand vous les croisez dans la rue, sur le trottoir, dans le métro et autres endroits sordides où passer la nuit, n'hésitez pas à leur sourir, à leur parler. C'est simple comme bonjour, littéralement.
Et d'autres belles initiatives pour mettre sa pierre à l'édifice solidaire ici