Du service après-vente au service après-relous, il n'y a qu'un numéro : le magazine new-yorkais The Mary Sue a ainsi mis en ligne une hotline qui permet aux filles abordées dans la rue de se débarasser vite fait bien fait d'un inconnu un peu trop oppressant.
Pour l'instant seulement disponible aux Etats-Unis, le numéro (#(646) 926-6614) conduit celui qui l'appelle à un répondeur téléphonique lui donnant une petite leçon de savoir-vivre. Sinon, étant donné qu'il est plus courant que le relou envoie un SMS à sa cible, le service lui adresse la réponse suivante :

Traduction : « Oh, bonjour. Si vous recevez ce message, c'est qu'à cause de vous, une femme s'est sentie en insécurité ou sujette à un manque de respect. Sachez que "non" est une réponse à prendre en compte et respectez s'il vous plaît la capacité émotionnelle et physique des femmes à prendre une décision. Merci. »
Pensé pour que la victime de l'odieux personnage ait le temps de détaler en laissant l'énergumène loin derrière elle, la réponse ne s'envoie qu'une heure après le premier SMS engagé. Bien vu.
La version française n'a pas attendu longtemps pour faire son apparition, mise en place par deux activistes : Clara Gonzales (co-fondatrice de la Fondation des Femmes) et Elliot Lepers (ex directeur artistique d'Europe Ecologie les Verts) qui ont mis en place un numéro du même genre. Depuis, le service a été suspendu, victime de son succès d'une part et de harceleurs d'autre part. Une cagnotte Leetchi pour réactiver cette hotline un peu spéciale est d'ailleurs en cours ici.

Serait-ce bientôt la fin du relou ? Affaire à suivre...
