Si tu t’es déjà fait ghoster, tu sais à quel point la sentence peut être douloureuse. Mais en amitié, selon une récente étude, le ghosteur pourrait bien… être plus impacté encore que le ghosté. La raison ? Ghoster impacterait sérieusement la santé mentale (cheh).
Disparaître sans donner d’explication, ne plus répondre aux appels ni aux messages… Une technique pas très très sympa pour sortir de la vie de quelqu’un, oui mais voilà, ghoster un ami peut te coûter plus cher qu’il n’y paraît. Si une personne sur deux en moyenne a déjà eu recours au ghosting, l’étude publiée par Science Direct s’est intéressée à la différence entre ghosting amoureux et ghosting en amitié.
Ghosting amoureux, ghosting amical
Tout d’abord, c’est prouvé, les ghosteurs en amitié sont ceux qui ont la meilleure estime d’eux-mêmes. Mais ce sont également les mêmes qui ont une plus grande tendance à la dépression, marqueur pas du tout présent quand il s’agit du ghosting amoureux. La raison ? Les personnes se rendraient compte trop tard de l’amitié et de la belle relation perdue… En gros, « ghoster des ami·e·s pourrait prédire des tendances à la dépression induites par un choix délibéré de ne pas subvenir à nos besoins relationnels », explique l’étude.
Un acte lourd de conséquences, donc, pour les deux personnes impliquées dans le ghosting. Des traumas qui pourraient ressortir jusqu’à plusieurs années après, provoquant une baisse d’estime de soi, une dépression, un mal-être… Ou bien la dépression était-elle là avant, et en serait la cause ?
Autre différence, la présence de signaux avant-coureurs au ghosting amoureux, où la lassitude n’est pas dissimulée, tandis qu’ils sont absolument absents en amitié. Quand on se débarrasse d’un ami sans prévenir et sans explication, ça finit par ricocher.