Un nouveau mouvement pointe le bout de son nez et se répand comme une traînée de poudre dans le monde entier : FIRE est apparement la formule magique pour une indépendance financière et une retraite anticipée. L'idée ? Amasser assez d'argent pour l'investir et vivre de ses rentes. Explications made in Bonbon.
La technique est simple : s'efforcer d'économiser au moins 50% de ses revenus tous les mois dans le but d'avoir assez de liquidité à investir, quitter son job et vivre de ses dividendes. Une manière de se consacrer (pleinement), à partir de 40 ans, à ce qui nous tient à cœur et pourquoi pas de se lancer dans ce qui nous fait le plus vibrer et rêver, sans considération de salaire.
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Économiser drastiquement, certains le font déjà. Mais si... Vous voyez ce pote de 35 ans au salaire avoisinant les 4 000 € net/mois mais qui arrive toujours en soirée avec une bouteille de rosé merdique achetée à 3,50 € au supermarché - d'ailleurs, même si vous en gagnez 2 000 ce n'est pas non plus une raison, ce n'est pas de l'alcool mais du poison - et dont la moindre dépense lui crée des frayeurs nocturnes.
Beaucoup se restreignent également par conviction écologique : arrêter de céder aux désirs immédiats et compulsifs pour consommer moins et protéger la planète.
Enfin, d'autres y voient une sorte de spiritualité, comme c'est le cas de Barney Whiter, dirigeant du blog de FIRE : « Si vous acceptez l'idée fondamentale selon laquelle les dépenses n'apportent pas un bonheur durable, à certains égards, les choses sont plus faciles à vivre ». Namasté.
Mais que cela implique-t-il exactement ? Prenons un salaire à 2 000 € net/mois. Avec la méthode FIRE, il vous restera donc 1 000 euros pour votre loyer (Parisien, Parisienne, il va falloir retourner vivre chez papa maman ou trouver rapido 4 personnes avec qui cohabiter), pour votre forfait (oui, je sais, vous détacher de votre téléphone n'est pas une option) et vos courses. Ciné, expo, bière après le boulot ? ON OUBLIE ! Conséquence : le nombre d'amis, lui aussi, risque d'être réduit de moitié.
Quand est ce qu'on profite de la vie alors ? Bah, à 40 ans... Enfin, si on les atteint.
Et si la clé était de trouver un travail qui nous passionne et nous nourrit ? Un travail qu'on aurait envie de faire toute sa vie? Et si pour sauver la planète, il fallait plutôt s'efforcer de consommer autrement ? Je sais pas vous, mais moi ça me donne envie de profiter du moment présent.
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.