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La règle des 3 C pour faire durer un couple

Publié le 3 juillet 2017 à 17h36

Modifié le 4 juillet 2017 à 10h56

par Camille

C comme couple, C comme cohésion, C comme cocu... Si vous ne voulez pas vous retrouver avec un qualificatif sonnant le glas de votre amour, écoutez les conseils de Martine Castello, journaliste scientifique et auteure d'un ouvrage sur la durabilité du couple. Ils seraient le ciment alphabétique de votre relation. 

Comment trouver l'amour de votre vie ? Rien que ça. C'est le titre de l'ouvrage. « Un couple est réussi lorsque deux personnes sont heureuses de vivre ensemble », avance Martine. Oui, mais encore ? Eh bien justement, la solution est simple. Il faut savoir répondre à une simple formule mathématique : action + sentiment + expression. Les trois catégories correspondent respectivement à trois "C" bien distincts. 


C comme Corps

Premièrement, le corps. Plusieurs études psycholologiques abordent déjà cet aspect, sauf qu'elles emploient le mot "complicité". La finalité est la même : tous s'accordent à dire que la compatibilité physique et chimique régit la symbiose d'un couple. Ce qu'on appelle vulgairement l'alchimie, en somme. En d'autres mots encore, si vous ne pouvez pas ou plus blairer physiquement l'autre, c'est que vous êtes en mauvaise posture. 


C comme Cœur

Le deuxième C, c'est pour cœur. Comme c'est joli. Ok, et au-delà du terme, qu'est-ce que ça signifie ? La confiance. Accorder du crédit à l'autre pour garantir la durabilité d'une relation, c'est donc ce que préconise la journaliste. 



C comme conscience

Le dernier "C" symbolise la conscience. Ce que Martine Castello suggère ainsi est la communication, en fait. Breaking news : il paraît en effet que s'exprimer aiderait à être compris. Et donc que s'exprimer dans un couple serait la clé de sa survie. 


Ces appellations respectives sont inextricablement liées à la relation tactile et intime avec l'autre. Si toutefois l'équation ne trouve pas d'équilibre en vous, il est toujours possible d'utiliser les maths pour prendre la tangente. Bon courage ! 

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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