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5 lieux au calme garantis sans touristes pour cet été

Publié le 2 juin 2021 à 14h59

Modifié le 2 juin 2021 à 18h49

par Agathe S

En pleine préparation de vos vacances d’été, on vient à votre rescousse avec des destinations 100% authentiques où vous ne devrez pas être trop dérangé par les touristes. Dépaysement assuré !

 
Rochefourchat

Direction la Drôme dans la (très, très, très, très, très) très petite commune de Rochefourchat. On lui doit d’ailleurs le titre de plus petite commune de France – il fallait le faire !

Pourquoi il n’y a personne ? Et bien à Rochefourchat, il n’y a ni plus ni moins qu'un habitant. Et accrochez-vous : selon les dires du maire, quand l’été arrive, le village atteint un pic de population qui monte à... 40 habitant·e·s ! Autant vous dire que ce n'est pas là-bas que vous serez dérangé·e·s par la foule.

Pourquoi y aller quand même ? Rencontrer le seul Rochefourchatien de France, c’est quelque chose ! C’est aussi l’occasion de découvrir la vieille église, les ruines d’un château, quelques maisons en pierre... et la cabine téléphonique hors service, qui font le charme du village. Tranquillité assurée.

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Saint-Vincent-sur-l’Isle

On se rend en Dordogne, dans une commune du Périgord. Plus précisément : on vous emmène à Saint-Vincent-sur-l’Isle.

Pourquoi il n’y a personne ? Parce que tous les regards sont portés sur Périgueux, charmante ville situé à quelques kilomètres seulement de Saint-Laurent-sur-l’Isle. Ainsi, les touristes passent à côté de cette incontournable commune….. Il est grand temps de revenir à l’essentiel !

Pourquoi y aller quand même ? Parce que c’est la déconnexion assurée. On se baigne dans l’Isle et on mange de la pizza – beaucoup de pizza. Alors non, on ne vous présente pas un village italien, mais l’unique resto de Saint-Vincent-sur-l’Isle est... une pizzeria. De surprise en surprise, c'est le parcours qui vous attend dans cette bourgade atypique.

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Le Diben (Plougasnou)

La Bretagne, ça nous gagne ! Direction le Finistère pour des vacances 100% iodées et tranquilles dans le port du Diben à Plougasnou.

Pourquoi il n’y a personne ? Et bien justement, on se le demande bien ! Triste sort pour cette magnifique commune bretonne. Lâchez Saint-Malo et partez à la découverte du Diben !

Pourquoi y aller quand même ? Parce que c’est un petit paradis encore préservé des touristes. On profite de cette côte sauvage et des coins un peu cachés pour faire le plein de nature et d’air marin. Ce port de pêche mérite bien plus d’attention qu’il n’en a actuellement. TOUT·E·S AU DIBEN !

 
Gouy-les-Groseillers

Picardie, nous voilà ! On vous emmène au pays des groseilles – pour votre plus grand bonheur.

Pourquoi il n’y a personne ? À vrai dire, Gouy-les-Groseillers ne figure pas parmi les destinations les plus touristiques de France, bien loin de là. Si on prenait le top à l’envers, la ville se retrouverait peut-être en haut du classement. Pourquoi ? Et bien parce que malheureusement tout le monde n’a pas le luxe d’être reconnu à sa juste valeur…

Pourquoi y aller quand même ? Pour inaugurer le nouveau gîte communal quelle question ! Et puis on en profite pour faire de belles randonnées ; pas besoin d’aller en Corse. La Coulée verte et les étangs de Conty n’ont rien à envier aux plus célèbres sentiers de randonnée... et puis comme on dit là-bas, l'essentiel, c'est : « Bien boère, bien maquer, pi ne rien foaire ».

 
Paris

Eheheee, c’est pas Marseille, c’est la capitale bébé !

Pourquoi il n’y a personne ? Parce que quand les Parisien·ne·s se dorent la pilule à la plage, les souris rats dansent ! Plus sérieusement, l’été Paris se vide – et c’est vraiment beau à voir.

Pourquoi y aller quand même ? Parce que Paris sans les Parisien·ne·s, c’est quelque chose à voir et à vivre au moins une fois dans sa vie. On ne sait pas exactement si ça ressemble plus à Rochefourchat ou à un scénario de film de zombies, mais ça vaut le détour ! Et puis... qui n’a jamais rêvé de faire un plouf dans l’eau limpide de notre belle Seine ?

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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