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La Porte de Montreuil se prépare à une transformation drastique

Publié le 25 janvier 2025 à 09h30

par Clémence Varène

C’est l’une des entrées stratégiques de la capitale. Et depuis le lundi 20 janvier, elle a attaqué sa longue phase de transformation, qui devrait s’achever en 2030. Un projet soumis au débat depuis une quinzaine d’années, qui devrait complètement redessiner le visage de ce rond-point qui surplombe une partie du boulevard périphérique, et qui est pour le moment on ne peut plus désagréable.


Créer une continuité entre Paris et la banlieue

Ce nouveau chantier, qui s’inscrit dans la volonté d’Anne Hidalgo de transformer les « portes de la capitale en places », prévoit de redéfinir complètement l’usage de cette zone, pour en faire une zone de rencontre paisible et agréable entre les Parisiens et le reste du monde, aka les habitants des banlieues proches. Pour cela, environ 3 000 m2 du périph’ seront bientôt recouverts par un immense plateau, afin de créer une place de plus de 40 000 m2.

Afin de rendre les habitants du quartier plus heureux de vivre ici, la circulation des voitures sera quelque peu réduite, grâce à la suppression de l’une des trois voies actuellement présentes. De la même manière, l’intégralité du centre de la place deviendra piétonne, et une piste cyclable moderne bidirectionnelle sera installée tout autour, afin de mettre en avant les mobilités douces et la sécurité. Des mesures qui permettront toutes à leur manière de rétablir l’axe historique existant entre Paris et Montreuil.


Toujours plus d’arbres

Et, bien évidemment, ce projet n’aurait pas pu être attribué à notre édile actuelle s’il n’avait pas été accompagné d’une végétalisation massive. Car si ces travaux sont l’occasion de construire des bureaux, un centre de santé et un complexe hôtelier, ils permettent aussi à la Mairie de Paris de faire un pas de plus pour l’avenir de la planète.

La nouvelle plateforme sera composée de plus de 1,5 ha de surfaces vertes, mêlant des arbres de haute tige, des arbustes et des prairies qui feront sûrement le bonheur des jeunes explorateurs, des seniors nostalgiques de la campagne, et des travailleurs en danger de burn-out. Une biodiversité qui profitera aussi à la faune locale, comme les insectes et les petits animaux qui prendront plaisir à se réfugier dans les branches de l’un des 704 arbres plantés. Rendez-vous en 2030 pour découvrir tout ça, et d’ici là, force à ceux qui subiront un peu le chantier…

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