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Parraine un bébé cochon grâce à ce sanctuaire qui les sauve de l’abattoir

Publié le 20 juillet 2021 à 17h17

Modifié le 8 juin 2022 à 11h17

par Sarah Leris

À l’approche des vacances, de nombreux animaux sont abandonnés aux associations. On connait le problème des abandons de chiens et chats, mais pas seulement. Et si cet été, on faisait une bonne action pour aider les animaux, pour une fois ? Voici le refuge Groin Groin, entièrement dédié au sauvetage d'animaux d’élevage, exploités pour leur chair, leur lait et leurs œufs, et qui s’occupe au quotidien d’une centaine d’animaux rescapés des abattoirs, de la maltraitance ou de l’abandon dont des cochons, des poules et poulets, des dindes et dindons, des vaches, des ânes, des chevaux et poneys, des chèvres... et même des chiens et des chats ! Ultra militant, le refuge porte des valeurs antispécistes fortes et permet aux animaux sauvés de vivre en liberté dans des prés qu’ils partagent avec leurs congénères.

 
Parrainer un cochon nain pour lui sauver la vie

C’est là que tu interviens : depuis 2005, le refuge, qui s’étend sur 12 hectares, a recueilli plus de 2 000 animaux – ça en fait des bouches à nourrir. Pour la centaine d’entre eux encore présente aujourd’hui, il faut de la nourriture, des soins, du nettoyage et beaucoup, beaucoup d’amour. Bref, des moyens ! Groin Groin propose donc une belle manière de venir en aide au refuge : choisir un des animaux rescapés du refuge et le parrainer pour lui offrir une vie digne de ce nom, sans exploitation.

« Le parrainage est un don qui couvre une partie des frais liés à l’hébergement, l’alimentation et les soins vétérinaires d’un animal du refuge. Le montant des parrainages est libre et l’objectif est ainsi de permettre au refuge d’avoir la capacité financière d’ouvrir de nouvelles places pour d’autres rescapés. »

Il existe autant de situations différentes que d’animaux : des cochons échappés des camions de transport ou des élevages, des éleveurs qui arrêtent leur activité pour des raisons éthiques, des saisies pour cas de maltraitance… Tu peux choisir de faire un don unique ou régulier et c’est parti ! Après ton don, tu reçois un certificat de parrainage et tu reçois très régulièrement des nouvelles de ton filleul. Tu peux même lui rendre visite lors des Happig Days et le couvrir de câlins. Alors, qui te fera craquer ? Plutôt Barney, cochon nain déterminé et calme autrefois délaissé par sa famille, Hagrid, bébé cochon recueilli avec sa famille cochon (« la famille Potter »), ou Gertrude, trouvée vivante dans un sordide enclos boueux en Normandie ?

Fais une bonne action, parraine un cochon.

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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