C’est (on l’espère) le dernier rebondissement dans l’affaire du plus grand défenseur de baleines de la planète et fondateur de l’ONG Sea Shepherd. Alors qu’il était menacé d’extradition vers le Japon depuis plusieurs mois, Paul Watson a reçu une distinction hautement symbolique. Une preuve supplémentaire du soutien international très fort dont il bénéficie. Une décision prise par la Ville de Paris qui met en avant l’importance des combats menés pour la planète. Ce lundi, il sera officiellement nommé citoyen d’honneur de la capitale française.
Un soutien symbolique
« Voilà plus de 120 jours que Paul Watson est détenu, à bientôt 74 ans. Il nous appelle à l'aide. » C’est avec ces quelques mots que la maire de Paris Anne Hidalgo avait annoncé le 19 novembre dernier décerner le titre de citoyen honorifique de la ville de Paris à Paul Watson. Un moyen pour l’édile de réaffirmer son soutien à la cause défendue par l’écologiste, après avoir personnellement écrit au président Emmanuel Macron pour demander sa libération.
🔴 Paul Watson | La ville de Paris a décerné ce mardi le titre de citoyen d’honneur à Paul Watson, le fondateur de l’ONG Sea Sheperd détenu au Danemark et menacé d’extradition vers le Japon. pic.twitter.com/bN4EFbkNX6
— SIRÈNES (@SirenesFR) November 21, 2024
Un mois plus tard, elle s’était réjouie de sa libération, déclarant « J’ai hâte de pouvoir personnellement lui remettre la citoyenneté d’honneur de Paris, sa ville qu’il aime tant ». Et 7 semaines après sa mise en liberté, le projet devrait enfin se concrétiser, puisque le militant écologiste recevra enfin ce titre honorifique le 3 février 2025. Une décision globalement reconnue et saluée par les autres membres du Conseil de la ville. Pierre-Yves Bournazel, coprésident du groupe centriste Union Capitale, avait par exemple surenchéri, demandant à ce que la nationalité française ainsi que l’asile politique lui soient accordés.
Un combat de longue haleine
Pour rappel, Paul Watson, âgé de 74 ans, était à l’époque détenu au Groenland depuis de nombreuses semaines, suite à des blessures infligées à un marin japonais en 2012, dans le cadre d'une action de Sea Sheperd contre les baleiniers. Et si certains y voyaient une accusation infondée, d’autres, comme le gouvernement nippon, espéraient bien ne pas en rester là, et lever le voile sur toute cette affaire, en soumettant l’écologiste à un procès. Le 17 décembre dernier, la justice danoise a finalement décidé de libérer l’écologiste, après 149 jours de détention. Il a regagné la France, où sa famille est installée. Pour autant, la notice d’Interpol à son égard est toujours d'actualité. Affaire à suivre, donc…
Bienvenue à #Paris cher Paul Watson, grand défenseur des baleines et de la #biodiversité, citoyen d’honneur de #Paris ! Notre combat continue pour la protection des #océans, de l’environnement et du vivant ! #Ecologie @SeaShepherdFran @MdpMouvement @ParisEnCommun @CaptPaulWatson pic.twitter.com/ngDhMXLMKF
— Francois Bechieau (@Fr_Bechieau) December 21, 2024