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Paul Watson reçoit le titre de citoyen d’honneur de la Ville de Paris

Publié le 3 janvier 2025 à 09h30

Modifié le 3 février 2025 à 10h12

par Clémence Varène

C’est (on l’espère) le dernier rebondissement dans l’affaire du plus grand défenseur de baleines de la planète et fondateur de l’ONG Sea Shepherd. Alors qu’il était menacé d’extradition vers le Japon depuis plusieurs mois, Paul Watson a reçu une distinction hautement symbolique. Une preuve supplémentaire du soutien international très fort dont il bénéficie. Une décision prise par la Ville de Paris qui met en avant l’importance des combats menés pour la planète. Ce lundi, il sera officiellement nommé citoyen d’honneur de la capitale française.


Un soutien symbolique

« Voilà plus de 120 jours que Paul Watson est détenu, à bientôt 74 ans. Il nous appelle à l'aide. » C’est avec ces quelques mots que la maire de Paris Anne Hidalgo avait annoncé le 19 novembre dernier décerner le titre de citoyen honorifique de la ville de Paris à Paul Watson. Un moyen pour l’édile de réaffirmer son soutien à la cause défendue par l’écologiste, après avoir personnellement écrit au président Emmanuel Macron pour demander sa libération.

Un mois plus tard, elle s’était réjouie de sa libération, déclarant « J’ai hâte de pouvoir personnellement lui remettre la citoyenneté d’honneur de Paris, sa ville qu’il aime tant ». Et 7 semaines après sa mise en liberté, le projet devrait enfin se concrétiser, puisque le militant écologiste recevra enfin ce titre honorifique le 3 février 2025. Une décision globalement reconnue et saluée par les autres membres du Conseil de la ville. Pierre-Yves Bournazel, coprésident du groupe centriste Union Capitale, avait par exemple surenchéri, demandant à ce que la nationalité française ainsi que l’asile politique lui soient accordés.


Un combat de longue haleine

Pour rappel, Paul Watson, âgé de 74 ans, était à l’époque détenu au Groenland depuis de nombreuses semaines, suite à des blessures infligées à un marin japonais en 2012, dans le cadre d'une action de Sea Sheperd contre les baleiniers. Et si certains y voyaient une accusation infondée, d’autres, comme le gouvernement nippon, espéraient bien ne pas en rester là, et lever le voile sur toute cette affaire, en soumettant l’écologiste à un procès. Le 17 décembre dernier, la justice danoise a finalement décidé de libérer l’écologiste, après 149 jours de détention. Il a regagné la France, où sa famille est installée. Pour autant, la notice d’Interpol à son égard est toujours d'actualité. Affaire à suivre, donc…

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Le plus gros rassemblement de Kevin organisé à Paris ce lundi

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par Auriane Camus

Vous vous appelez Kevin et vous en avez marre que la Terre entière se moque de votre prénom à longueur de temps ? C'est votre jour ! Ce lundi 17 mars, le plus grand rassemblement de Kevin jamais organisé se tiendra devant le Forum des Images, en plein cœur de la capitale, à partir de 19h30. Et la bonne nouvelle, c'est que vous avez le droit de venir les soutenir, même si vous ne vous appelez pas Kevin.


Le rendez-vous des Kevin

Si ce rassemblement pas comme les autres a lieu à cette date, ce n'est pas pour fêter la Saint-Kevin (qui a lieu le 3 juin) mais pour marquer la sortie sur grand écran du documentaire Sauvons les Kevin, en présence du réalisateur Kevin Fafournoux, ce lundi 17 mars à partir de 19h30 au Forum des Images. Le film d'1h05 sera ensuite diffusé sur Paris Première le samedi 22 mars à 22h55, pour celles et ceux qui n'aurait pas pu assiter à l'événement.


Sauvons les Kevin

Un documentaire realisé par un Kevin, pour les Kevin et avec des Kevin, il fallait y penser. C'est pourtant le pari fou entrepris par Kevin Fafournoux, directeur artistique, motion designer, et surtout réalisateur du documentaire Sauvons les Kevin. Depuis 2022, ce dernier a entrepris une campagne de financement participatif avec pour objectif la sortie d'un documentaire autour de ce prénom si populaire des années 90. On vous en parlait d'ailleurs déjà à l'époque lorsque la campagne venait d'être lancée.

« Sous un angle humoristique, ce film aura pour but d'analyser les stéréotypes et clichés autour de mon prénom et de voir comment ils entrainent des préjugés voire même de la discrimination, explique le réalisateur sur son site internet. Avec une ambition ludique, didactique, il permettra de comprendre ce type de mécanismes, d'encourager à les déconstruire pour mieux raisonner. Et qui sait, peut-être même inverser la tendance et remettre les Kevin à la mode. »

Et bonne nouvelle, après plusieurs années de travail, le documentaire est sur le point de sortir sur grand et sur petit écran. Comme promis, il mettra en scène tout un tas de Kevin aux expériences et horizons différents : un Kevin médecin, un Kevin avocat, des Kevin vieux, des Kevin jeunes, un Kevin qui a fini par changer de prénom... Tous partageront leur expérience et raconteront comment ils vivent avec ce même prénom. Bien évidemment, un documentaire ne serait pas complet sans quelques scientifiques pour donner leur avis : sociologues et chercheurs décrypteront les tendances et les mécanismes qui ont mené à cette vision stéréotypée de ce prénom. Le tout avec un univers pop et décalé, en référence aux codes visuels des années 90, période phare des Kevin. 

Et en attendant la sortie du docu, vous pouvez toujours aller faire un tour sur la page Ulule du projet ou sur le site de Kevin Fafournoux, pour en apprendre plus sur l'évolution du projet, sur le réalisateur, ou juste sur le prénom Kevin. 


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