On commence l’année avec un feuilleton qui va en faire ricaner plus d’un, ou pas. Les policiers du commissariat central du 15e arrondissement de Paris sont assaillis quotidiennement par les déjections de pigeons. Enfin pas eux directement mais leurs véhicules, garés sous les arbres. Un classique Parisien en somme, qui les agace au plus haut point. Ah bon ?
Avant de demander que des mesures soient prises, nos policiers harcelés du sud de Paris avaient pourtant pris les provocations des volatiles de manière légère, allant jusqu’à les surnommer « les fientes du Niagara » rapporte BFM Paris. Seulement la blague (plutôt bien trouvée avouons-le) ne les amuse plus, bien au contraire. Ils assurent même être la risée de Paris, rien que ça. Personnellement nous n’avions pas eu vent de ces incidents avant aujourd’hui…
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Mais alors, pourquoi passer du rire à la colère ? Peut-être en voyant que les passants s’amusaient du triste sort réservé aux véhicules de police en tentant de les prendre en photos et en rigolant ? Vous vous sentez visés ?
Jean-Michel Huguet, responsable DSAP Syndicat Alliance Police nationale regrette : « Ces véhicules sont recouverts tous les jours. Nos collègues ne sont pas des laveurs de voitures au quotidien. Vu le manque de personnel et d’effectifs, on n’a pas le temps de nettoyer ». Soit. Mais alors qui ? Les employés de la ville, qui viennent régulièrement donner un coup de main aux forces de l’ordre pour enlever la saleté de leurs véhicules.
Seulement ça ne suffit pas…
Alliance a donc réalisé des tracts pour interpeler la mairie de Paris. Un bien beau tract soit dit en passant. Jean-Michel quant à lui implore au micro de BFM Paris « l’administration de trouver une solution technique pour qu’il n’y ait plus ces fientes sur les véhicules de police ».
Quelqu’un a une idée à soumettre ?
Le maire du 15e, Philippe Goujon, refuse catégoriquement d’abattre les arbres et on le comprends ! Il renvoie donc la balle à la mairie de Paris qui selon lui, « doit prendre des mesures plus restrictives par rapport aux pigeons qui salissent considérablement la ville ».
Malheureusement pour eux, les pigeons semblent vouloir continuer à narguer la police (ou leur faire passer un message peut-être ?) puisqu’ils n’utilisent guère le pigeonnier installé à quelques mètres du commissariat mis à leur disposition. Alors, véritable guerre de territoire ou simple soulagement de la nature ? Le mystère est entier et le feuilleton pigeons VS "poulets" ne fait que commencer…. A suivre.