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Pourquoi le métro se vide de plus en plus à Paris ?

Publié le 18 février 2025 à 08h30

par Clémence Varène

Comme nous, vous avez peut-être remarqué autour de vous un phénomène assez surprenant : les gens sont de moins en moins nombreux à prendre le métro. Alors, entendons-nous bien, les usagers restent encore très (trop ?) présents dans les transports. Cependant, nombreux sont les Parisiens qui désertent de plus en plus le métro ou le RER au profit des mobilités douces, comme la marche ou le vélo. Mais alors, comment expliquer ce phénomène ?


2019/2020 : un tournant historique

Pour comprendre cette situation, il est nécessaire de remonter quelques années en arrière, et plus précisément à l’hiver 2019. À cette époque, quelques semaines avant Noël, la RATP annonce une grève massive dans les transports. Quelques mois plus tard, le Covid débarque à Paris, transformant ces systèmes de déplacement en nids à microbes, rendus en plus très inconfortables par le port du masque. Il n’en fallait pas plus pour obliger les habitants de la Ville Lumière à changer leurs habitudes, et à se tourner vers un nouveau mode de déplacement : le vélo. Et une chose est sûre, de fil en aiguille, la petite reine a su se faire une place dans le cœur des Parisiens, qui sont de plus en plus nombreux à arpenter les magnifiques pistes cyclables mises en place par Anne Hidalgo (merci madame la maire).


Un retour en arrière peu envisageable

On pourrait alors argumenter que les grèves et les épidémies mondiales ne durent qu’un temps, et que les gens auraient pu recommencer à emprunter les transports après cette période si particulière. Seulement, voilà, quand on a goûté au bonheur, il est parfois compliqué de faire marche arrière. Parce que, qu’il s’agisse du vélo ou de la marche, à Paris, c’est vraiment le top du top. Ça permet de prendre l’air, de faire du sport, c’est bon pour la santé et pour le moral. Et en plus, très souvent, dans le cas du vélo, c'est aussi un gain de temps énorme. Cerise sur le gâteau, ça permet d’éviter le chaos du métro : la foule, les grosses chaleurs l’été — et les odeurs qui vont avec —, les grèves, les arrêts intempestifs à répétition, bref, l’enfer sur terre. Avec un peu de chance, d’ici quelques années, les gens auront bel et bien déserté les transports en commun, à tel point qu’ils deviendront agréables !

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