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La qualité de l’air parisien s’améliore depuis 15 ans !

Publié le 25 janvier 2025 à 12h00

par Clémence Varène

On le sait, la capitale est légèrement asphyxiée. Que ce soit à cause des transports, des fumées industrielles ou du facteur humain, les sources de pollution sont nombreuses, et ce n’est pas une très bonne nouvelle pour nos petits poumons. Pourtant, depuis quelques années, il semblerait que, sans être optimale, la qualité de l’air s’améliore de plus en plus. C’est en tout cas le constat établi par Airparif sur la dernière décennie — voire même un peu plus —, et cette nouvelle nous met en joie.


Des Franciliens de moins en moins surexposés

Le dernier rapport publié par Airparif pour l’année 2023 (le bilan 2024 n’étant pas encore sorti) est plus que positif, personne ne pourra dire le contraire. Selon l’organisme, les taux de concentration de l’ensemble des polluants réglementés (le dioxyde d’azote, les particules fines, le benzène, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone…) sont en baisse. Bon, exception faite de l’ozone, qui stagne depuis des années, mais on ne va pas gâcher le plaisir pour autant.

En résultent seulement 10 alertes pollution sur l’ensemble de l’année, le nombre de journées rouges le moins élevé en 10 ans. Et surtout une baisse considérable du nombre de Parisiens dont la santé est en danger à cause des polluants présents dans l’air. S’ils étaient 1,3 million à être surexposés au dioxyde d’azote en 2017, ce chiffre est tombé à un petit 5 000 en 2023, pour notre plus grand plaisir. Et, encore mieux, la capitale et ses environs ne comptent plus une seule personne exposée à un trop grand nombre de particules fines.


Une amélioration vouée à prendre fin ?

Cependant, encore une fois, si l’on note une véritable évolution positive de la qualité de l’air dans le ciel de la capitale — évolution pour laquelle on peut sans doute remercier Anne Hidalgo, au moins en partie —, le chemin reste encore long pour que l’air de Paris devienne respirable à 100%. Car si les concentrations de polluants sont repassées en dessous des seuils acceptés, ceux-ci ont été fixés en 2008 et sont actuellement en cours de révision auprès du Parlement européen.

Il est donc fort probable qu’ils soient revus à la hausse dans les prochains mois, pour entrer en vigueur en 2030, replongeant ainsi l’Île-de-France dans le rouge de manière assez dramatique. Le nombre de victimes d’une surexposition à un air trop pollué passerait ainsi d’un mignon 5 000 à un impressionnant 4,5 millions selon les taux pour l’instant évoqués, voire à un énorme et dramatique 10,3 millions, si le Parlement décide de suivre les recommandations de l’OMS. Comme quoi, il ne faut jamais crier victoire trop vite…

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Si vous aimez la bonne cuisine, le bon vin et la bonne musique, voici votre nouvelle soirée incontournable : Groove Kitchen. Le concept ? Un dîner gastronomique où chaque plat est pensé pour s’accorder avec un morceau en live et avec le nectar qui l’accompagne. Oui oui, vous avez bien compris : un menu entièrement composé en fonction des notes jouées tout au long de la soirée. Aux commandes, l’artiste Bomel et le label indépendant Triple-Double, qui ont imaginé cette expérience sensorielle unique. Ajoutez à cela un chef d’exception – Marin de Bausset (ancien Bocuse) – et  Louis Flamant (ex maître d'hôtel au Plaza Athénée) et vous obtenez une soirée qui titille autant les papilles que les tympans.


Une symphonie gastronomique

C’est au cœur du 17e, chez Pinettes – un bar d’ambiance et restaurant de quartier fondé par deux amis d'enfance – que les deux premières soirées se sont déroulées. Et on peut vous dire que le menu envoie du lourd. Au programme : associations audacieuses et plats savamment travaillés, toujours avec une touche régressive et réconfortante. Le menu évolue légèrement à chaque édition, tout en gardant ses fondamentaux. Parmi les plats emblématiques, un amuse-bouche croustillant épinards aux épices ou encore le fameux cordon bleu façon Pinettes avec sa courge rôtie et sa sauce césar revisitée. Une partition gastronomique qui oscille entre confort et créativité, dont on vous laisse découvrir tous les secrets en live.

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Un menu savamment orchestré pour vibrer au rythme des compositions de Funky District, le groupe de la soirée. Alors, ressent-on vraiment les notes à travers chaque bouchée ? Disons que si vous n’êtes pas expert en musique, le lien ne sera pas toujours évident… mais pas d’inquiétude, Louis Flamant est là pour raconter l’histoire derrière chaque accord mets & musique, et vous faire voyager entre les saveurs et les sons.


Une soirée qui finit en apothéose

L’expérience ne s’arrête pas là : une fois le dessert englouti et les verres vidés, les tables sont poussées et le restaurant se transforme en salle de concert. Les inconnus de tout à l’heure deviennent vos nouveaux compagnons de danse et vous risquez fort de repartir avec le sourire et quelques notes en tête. On trinque, on rit, on oublie le quotidien et on repart avec le sourire et quelques pas de danse et quelques noms en plus dans son répertoire. 

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Vous voulez être de la partie ? La prochaine édition aura lieu le 17 avril 2025 mais cette fois à la Communale Saint-Ouen. Pour vous inscrire et pour être tenu·e au courant des prochaines sessions, c’est sur ce lien !


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