Alors qu’il y a quelques mois encore, le service vélib était souvent considéré comme chaotique, il semblerait que les JO, et les nombreux efforts mis en place par la société à cette époque, aient permis d'insuffler une nouvelle dynamique au fonctionnement du groupe, qui ne compte visiblement pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, Sylvain Raifaud, le président de l’Agence métropolitaine des mobilités partagées (ex-SAVM), vient d’annoncer la mise en place d'un bon nombre de places supplémentaires !
Fini les galères !
On le sait, trouver un endroit où accrocher son Vélib' après un trajet, c'est souvent la pire des galères. Dans certains quartiers, impossible de trouver une seule place disponible à moins de 15 minutes à pied de son point de chute. Heureusement, grâce à cette nouvelle mesure, les choses pourraient changer plus vite que prévu, puisque la société de gestion de vélos en libre-service vient d’annoncer la création de 1500 nouvelles bornes, réparties dans différentes stations.
L'objectif est simple : préparer l’été en agrandissant environ une centaine de stations d’ici là. En sélectionnant les arrêts les plus fréquentés dans chaque arrondissement, Sylvain Raifaud espère limiter le moment de saturation des stations, et arriver à une moyenne de « seulement 5 % de stations vides ou pleines ». Une mesure qui vient s’ajouter à la régulation constante menée par les équipes de L’Agence et Smovengo, qui passent leur temps à sillonner Paris et ses environs pour redistribuer les vélos. Et visiblement, tous ces efforts ne sont pas vains, puisqu’ils sont passés d’une moyenne de 150 stations fréquemment vides l’année dernière à seulement 60 ces derniers mois.
De plus en plus d’utilisateurs
Cette décision tombe à pic, alors que le nombre de courses quotidiennes s’apprête à atteindre les 200 000, selon les estimations du groupe. Et ça risque de ne pas s’arrêter là, puisqu’ils espèrent très prochainement franchir le cap des 500 000 abonnés, dont les deux tiers en formules payantes (soit V-Max et V-Plus, et non pas juste l'abonnement gratuit V-Libre où l’on paye seulement ces trajets, le Liberté+ du Vélib).
Quoi qu’il arrive, ces nouvelles régulations sont un défi de plus pour la société, dont on espère très sincèrement qu’elle arrivera à les surmonter, parce que 1) Vélib', c'est vraiment très pratique, mais 2) passer des heures à chercher un vélo ou une place, c’est quand même moins sympathique. Quoi qu’il en soit, on est tous derrière la société, qui arrive à mi-parcours de son contrat signé en 2017 avec la mairie de Paris, et qui prendra fin en 2032. En espérant que toutes ces mesures leur permettent de renouveler le bail !