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Que va-t-il rester des Jeux de Paris 2024 dans la Métropole du Grand Paris ?

Publié le 9 août 2024 à 12h09

Modifié le 9 août 2024 à 14h56

par Flora Gendrault

La Métropole du Grand Paris s’est engagée corps et âme pour faire de ces Jeux une réussite, et désormais, l’heure du bilan a sonné. Une fois les JOP passés, comment seront utilisés les aménagements et équipements acquis ? Quels projets entreprendre pour pérenniser la dynamique lancée ces derniers mois dans les départements du Grand Paris ? Une chose est sûre, elle compte bien poursuivre ses engagements en faveur du sport, de l’inclusivité et du vivre-ensemble.


Nouvelle vie pour le Centre aquatique olympique

Durant ces Jeux, la Seine-Saint-Denis s’est positionnée comme un nouveau pôle d'attraction majeur pour les amateurs de sport. En témoigne son Centre aquatique olympique (CAO), une imposante piscine construite spécialement pour accueillir les compétitions de sports aquatiques lors des JO, plongeon, water-polo mais aussi les prestigieuses épreuves de natation artistique. Bonne nouvelle pour les férus de baignade : les lieux devraient être réhabilités pour le public et ouvriront à toutes et tous en juin 2025, métamorphosés en centre multi-sportif

À proximité de l’emblématique structure, le public pourra également continuer d’admirer Convergence: 54.5° Arc x 14 sur la ZAC Plaine Saulnier. L’œuvre monumentale en acier de 18 mètres, réalisée par Bernar Venet et installée à l'aube de la compétition, ne sera pas délogée de sitôt. La zone autour du centre multi-sportif va elle aussi changer de visage puisque la Métropole du Grand Paris compte y construire, à terme, un quartier de vie où cohabiteront bureaux, logements mais aussi plusieurs restaurants


Six piscines rénovées dans le Grand Paris

Toujours concernant les structures aquatiques, particulièrement chouchoutées par la Métropole du Grand Paris, six piscines et deux bassins de réemploi seront rénovées jusqu'à 2028 pour accueillir plus dignement le public, dans le cadre d'un nouveau Plan Piscine ambitieux. Les infrastructures concernent les communes d’Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois, Bagnolet, Colombes, La Courneuve, Montreuil et Sevran. À noter que cinq d’entre elles se trouvent en Seine-Saint-Denis, là où un enfant sur deux arrivant en 6e ne sait pas nager, un phénomène que la Métropole du Grand Paris souhaite endiguer. 


Un héritage immatériel 

Ainsi, la Métropole a engagé et financé de nombreux chantiers urbains : citons également les 215 kilomètres de pistes cyclables désormais praticables de part et d’autres du Grand Paris. Toutefois, son héritage ne se cloisonne pas aux aménagements entrepris. Avec le déploiement de l’Olympiade culturelle, une programmation pluridisciplinaire faisant dialoguer art et sport sur le territoire, l’intercommunalité a porté des projets destinés à favoriser l’accès à la culture pour toutes et tous, et notamment les jeunes

Plusieurs projets artistiques ont vu le jour, permettant aux communes de participer aux animations. L’exposition photographique « Empreintes 1924-2024, Cent Ans d’Héritage Olympique », riche de 120 clichés issus des archives inédites du CNOSF et exposée au Jardin des Tuileries à côté de la vasque olympique, est l’exemple le plus parlant, d'autant qu'elle est répliquée dans près de 100 communes de la Métropole. Ou peut-être est-ce le rendez-vous international d’Art contemporain qui, jusqu’au 15 septembre 2024, réunit 13 lieux d’art avec 13 programmations artistiques sous la forme d’expositions, conférences, performances ou installations réparties sur tout le territoire métropolitain. Des intiatives qui prouvent que le secteur de la culture ne s'arrête pas aux frontières de Paris intramuros.

Pour rendre ces innovations majeures accessibles aux enfants, deux livres sortiront en décembre 2024 aux éditions Flammarion, l’un concernant le Centre aquatique olympique, l’autre la Métropolitaine. Un troisième livre aux éditions Castor de Flammarion est également sorti en mai 2024 pour l'apprentissage de la nage. Un bel hommage en direction de la jeunesse pour une saison sportive qui restera dans les annales.

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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