Avez-vous déjà compté le nombre de fois par jour où vous consultez l’écran de votre portable ? N’essayez pas, c’est assez flippant. Nos journées sont rythmées par ces brefs et répétitifs coups d’œil sur notre écran, dans l’espoir d’on ne sait pas vraiment quoi. Une addiction étrange, expliquée par la psychologie.
On est tous excités en recevant une notification, stressés par les chiffres rouges qui nous rappellent notre retard, tenaillés par l’attente de commentaires sur nos publications. La plupart du temps, ces émotions sont autant inconscientes qu’envahissantes. On se sent à la fois prisonnier d’un engrenage ridicule, et incapable d’y mettre fin. Mais alors pourquoi ?
©SupernanPhoto
« On a découvert que les circuits de la dopamine peuvent prévoir à quel point vous allez aimer quelque chose, et combien de plaisir cela va vous procurer. Ces mêmes circuits calculent à quel point la réalité correspond à la prédiction ou s’en éloigne », explique Sharon Begley, auteur de Can't Just Stop : An Investigation of Compulsions.
« Quand elle ne correspond pas à ce qu’on attendait, notre taux de dopamine plonge et ce sentiment désagréable nous pousse à essayer encore et encore pour combler le manque ». C’est le principe de la compulsion.
On est donc accro, non pas au ping Snapchat ou aux commentaires Insta sur notre dernière photo, mais au rush de dopamine procuré par notre anticipation de ce qu’annonce la sonnerie ou la notification. Et la plupart du temps, on place beaucoup trop d’espoir dans ces alertes virtuelles.
Le conseil : freiner ses pulsions en consultant l’écran de son smartphone une fois sur deux par exemple, et en trouvant de vraies sources de plaisir, comme un bon livre ou une gourmandise à gringoter. Pour s'y mettre, voilà Nos astuces pour enfin déconnecter en 2017 et 6 choses saines à faire avant d’aller dormir au lieu de regarder son tél. Votre taux de dopamine vous dira merci.