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Alcool : la France, le pays où l'on boit le plus fréquemment au monde

Publié le 9 décembre 2021 à 10h34

Modifié le 9 décembre 2021 à 14h36

par Lucienne de la Paillade

Chaque année, le Global Drug Survey mesure la consommation d'alcool et de drogue à travers le monde. Cette année, à la question "Combien de jours avez-vous consommé de l'alcool au cours de cette dernière année ?", les Français·e·s ont répondu 132. La France est suviie de près par la Nouvelle-Zélande avec 120 jours, les Pays-Bas avec 112 jours et la Hongrie avec 109 jours. 

L'Australie, le pays où la population est le plus souvent ivre

Côté ébriété, les Australien·ne·s occupent la première place du classement : les participant·e·s à l'enquête ont déclaré avoir été saoûl·e·s 26,7 fois dans l'année, soit "avoir bu au point que les capacités mentales et physiques soient impactées, que l'équilibre/la parole soient affectés, d'être incapable de se concentrer clairement sur les choses et que la conversation et le comportement soient visiblement différent auprès des personnes de l'entourage."

En France, la population se classe huitième et se dit avoir été ivre 17,5 fois de l'année, toujours au-dessus de la moyenne mondiale qui est à 14,6 fois par an et par habitant. En bas du classement, on trouve le Mexique, la Nouvelle-Zélande et la Roumanie. Tiens tiens, la Nouvelle-Zélande qu'on retrouvait....Au sommet du classement des pays où l'on boit le plus fréquemment. Un autre indicateur, celui du regret : sur le podium, l'Irlande, la Pologne...Et la Nouvelle-Zélande sont les trois pays qui "auraient voulu moins boire ou ne pas boire du tout" : les Irlandais regretteraient 28,4 fois dans l'année, la Pologne 28,3 et la Nouvelle-Zélande 27,4 fois par an. 

Ces chiffres ne sont cependant pas représentatifs des populations puisque les taux de consommation de drogues des personnes participant à l'enquête sont plus élevés que ceux de la population générale : "Les données peuvent être utilisées pour décrire les modes de consommation et identifier les nouvelles tendances en matière de drogues." détaille l'étude. Utile pour décrypter de nouveaux usages, mais pas pour faire un état des lieux de toute une population, donc.

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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