28any0n23g

Tout ce qui a changé sous la couette en dix ans

undefined undefined 30 janvier 2018 undefined 12h34

undefined undefined 30 janvier 2018 undefined 15h18

Coline

Depuis dix ans, la vie sexuelle des Français est scrutée à la loupe par les instituts d’études, souvent mobilisés par les sites de rencontres, l’industrie du porno ou les géants pharmaceutiques, qui cherchent à cibler au mieux les attentes sexuelles de nos petits compatriotes. Après avoir mis notre nez dans les chiffres, voici une petite compilation des chiffres coquinous les plus édifiants. Une nouvelle révolution sexuelle serait-elle en marche ?


1. L'explosion des sextoys

S’il y a dix ans, l’utilisation de sextoys restait encore relativement taboue, aujourd’hui on en use et abuse sans complexes. La preuve, une Française sur deux admet en avoir déjà utilisés au moins une fois dans sa vie, contre à peine 9% il y a dix ans. La plupart l’utilisent d’ailleurs plus souvent en duo qu’en solo puisque seulement 6% des femmes déclarent ne l’utiliser que quand elles sont seules. Aujourd’hui plus d’un quart des Français en utilisent, et 75% des femmes en couple actuellement se disent prêtes à en utiliser pour pimenter leurs ébats… si leur partenaire le leur offrait. A bon entendeur !


2. Les femmes plus libérées

En dix ans, la vie sexuelle des femmes a bien évolué, avec notamment la réhabilitation de la masturbation, encore considérée comme complètement taboue il y a quelques années. Aujourd’hui, la proportion de femmes qui admettent se masturber est quasiment égale à celle des hommes. De la même façon de plus en plus de femmes admettent avoir déjà été attirées par une autre femme, et 10% déclarent avoir déjà couché avec une femme, contre à peine 4% en 2006.


3. A Paris, c’est toujours la folie

Si on savait déjà que la capitale était un repaire de chauds lapins, sache que depuis dix ans la Ville Lumière s’est bien "coquinisée" ! Accueillant une plus grande concentration de célibataires qu'ailleurs (43% contre 33% en province), Paris est la ville idéale pour ceux qui sont en manque d'expérimentationss sexuelles. Preuve que ça s'amuse bien chez les Parisiens, 66% des hommes et 50% des femmes ont déjà eu un rapport sans lendemain, pendant lequel 58% d'entre eux ont reconnu ne même pas connaître le prénom de leur coup d’un soir. Par rapport à la moyenne des Français (5%), les Parisiens sont également trois fois plus nombreux (15%) à s'être adonnés à l'échangisme, et la population parisienne affiche un nombre moyen de partenaire sexuels au cours de la vie quasiment deux fois plus élevé (19) que la moyenne (11). Une chose est sûre, on ne se morfond pas sous la couette dans la capitale !

Follow @le_bonbon . . . . . . . Par @dalle.beatrice #aiku #instatrue #jeudi

Une publication partagée par Le Bonbon (@le_bonbon) le


4. Vers une cyber-révolution sexuelle ?

Depuis dix ans, les sites et applis de rencontres se sont multipliés et ont profondément modifié le caractère de nos relations sexuelles. Aujourd’hui, 40% des Français se sont déjà inscrit(e)s au moins une fois sur un site de rencontres, soit une proportion qui a doublé en l’espace de 5 ans (20% en 2010). Plus de 40% des Français déclarent d’ailleurs n’y chercher que des aventures sans lendemain, contre seulement 22% en 2012. Autre conséquence de l’avènement du virtuel, le sexting, avec 24% des 15-24 ans qui ont déjà eu des conversations érotiques avec quelqu’un qu’ils ou elles n’avaient jamais vu en vrai. Mais rassure-toi, en 2015, 49% des relations engagées via des sites ou des app de rencontres ont débouché sur une relation amoureuse, comme quoi tout n'est pas perdu ! 



Sources :
L’essor des rencontres en ligne ou la montée de la culture du "coup d’un soir", Ifop, mai 2015 / Génération YouPorn : mythe ou réalité ? Enquête sur l’influence des nouvelles technologies sur les comportements sexuels des jeunes, Ifop, octobre 2013 / Les Français et les sextoys : la grande enquête, Ifop, février 2017 / To bi or not to bi, Ifop, février 2017 / Ville Lumière, ville de débauche ? La vie sexuelle des Parisiens à l’heure des sites de rencontre, Ifop, janvier 2017