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Tout vous réussit sauf l’amour, avez-vous le syndrome de la fée clochette ?

undefined undefined 8 décembre 2021 undefined 12h30

undefined undefined 8 décembre 2021 undefined 19h00

Carla Thorel

Ambitieuse, bosseuse, brillante, casse-cou, courageuse, hyperactive… La fée clochette n’a besoin de personne pour se faire respecter et pour réussir tout ce qu’elle entreprend. Pour autant, les psychologues s’alignent à affirmer que depuis quelques années un « type de fée clochette » s’est développé au sein de la société. En gros, derrière cette jolie image : une poignée de femmes fortes préfèrent enfouir leurs émotions avant qu’on les leur reproche socialement et/ou professionnellement.

Pouvoir et amour 

Selon ces psychologues - qu’on va s’efforcer de nuancer - le syndrome de la fée clochette cache sous une grande assurance, une souffrance issue de colère, et de souffrance. Abandon, dévalorisation... la fée clochette a selon les experts une revanche à prendre, et ce, en passant par le perfectionnisme et l’arrogance. Voire la manipulation. Hmmmm.

Si l’on regarde de plus près, ce « syndrome » est en fait plus que régulièrement emprunté dans nos comédies romantiques des vingt dernières années. Elles ont la fâcheuse tendance de dépeindre le quotidien morose de patronnes ou femmes de pouvoir qui sont rarement heureuses en amour.

Présentées comme des femmes sans coeur, aucune n’arriverait donc à s’épanouir dans le schéma familial qui lui est soit disant destiné : celui d’être épouse, petite-amie puis mère. À la limite de la théorie freudienne, ce « syndrome » pousserait les femmes qui en sont atteintes à se persuader qu’aucun homme n’est bon pour elle, un signe selon les spécialistes d’une quête insatiable d’amour héritée de leur amour paternel. 

Arrêter de culpabiliser 

Mais comment s’en défaire ? Alors que la plupart des médias féminins ont écrit ces derniers mois sur ce phénomène en proposant des « solutions » pour combattre ce « syndrome » et se libérer de la colère de leur fée clochette, on va se contenter de vous dire que personne ne doit vous culpabiliser pour le seul fait d’être trop investie dans votre travail ou trop exigeante quant aux personnes que vous laisserez entrer dans votre vie personnelle. Finalement, le problème n’est-il pas de donner un nom et un problème psychologique au seul fait que les femmes s’affirment et s’émancipent de ce qu’on attendait jusqu’alors d’elles ?

Enfin, même si vous êtes célibataires pour le moment, une relation amoureuse stable n’est-elle pas basée sur l’acceptation et la compréhension de l’autre qui ne vous reprochera jamais d’avoir le succès que vous méritez ?