Imaginez un instant, des femmes et des enfants confinés avec leur bourreau qui aurait tout le champ libre pour les maltraiter à longueurs de journée. Depuis bientôt une semaine, c'est la triste réalité de nombreux foyers français. Les associations appellent à la vigilance et à la bienveillance de tous les citoyens.
« J'appelle chacun à redoubler de vigilance pendant cette période et à composer le 119 si l’on est témoin, même auditif, même dans le doute, de violence sur un enfant », a déclaré Adrien Taquet, secrétaire d’État à la Protection de l’enfance. Depuis l'annonce du confinement lundi dernier, le gouvernement ainsi que plusieurs associations nous appelent à plus de vigilance et de solidarité envers les personnes pouvant être victimes de maltraitance. En effet, enfermés avec leur agresseur, les femmes et les enfants sont plus que jamais en danger !
Des femmes et des enfants isolés
Depuis la fermeture des établissements scolaires, les enfants maltraités par des membres de leur famille n'ont plus aucun refuge ni possibilité d'appeler à l'aide. Non seulement l'enfant n'a plus d'adulte – hors sphère familiale – à qui se confier mais en plus, il est probable que ce confinement forcé soit un facteur de mutliplication des passages à l'acte. Même situation catastrophique pour les femmes maltraitées par leur conjoint, auxquelles l'association Nous Toutes rappelle : « Il est déconseillé de sortir. Il n’est pas interdit de fuir ».
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Les associations comptent sur notre aide
Heureusement, les cellules d’écoute et d’aide du service Allo Enfance en danger (119), par exemple, continuent de fonctionner malgré le confinement. Des permanences ont également été créées au sein des tribunaux pour enfants, afin de continuer à assurer leur protection. Pour signaler des violences conjugales, il nous suffit d'appeler le 3919, maispour que tout cela puisse fonctionner, on compte sur votre vigilance et votre solidarité !
N'hésitez pas à prévenir les autorités compétentes si vous remarquez des signes de violences – marques, hématomes ou plaies – ou si vous êtes témoins, oculaires ou auditifs, de maltraitances. Sans l'aide de chacun d'entre nous, ces femmes et ces enfants vivront un enfer quotidien.
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.