« Tu peux baisser s'il te plaît ? J'arrive pas à me concentrer. »
Si vous avez déjà prononcé cette phrase, vous faites partie de ceux qui n'arrivent pas à travailler pendant qu'il y a de la musique. À l'inverse, votre collègue adore mettre sa techno un peu perchée à fond, et cela ne l'empêche pas de tapoter à toute vitesse sur son clavier. Mais pourquoi êtes-vous si différents ? Des chercheurs se sont penchés sur la question.
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D'après une première étude publiée par Teresa Lesiuk, la musique a plutôt tendance à augmenter la productivité, parce qu'elle met les salariés de bonne humeur, ce qui libère chez eux des endorphines, qui les stimulent et leur permet d'être plus réveillés pour travailler. C'est cool... Sauf que "agités" n'équivaut pas forcément à "concentrés".
La sociologue précise ainsi que la musique peut déconcentrer, surtout si on reconnaît la mélodie ou pire, les paroles. Du coup, ça peut fonctionner avec ceux qui ne s'intéressent pas trop au monde musical, mais de façon très ironique, les mélomanes sont les plus pénalisés.
Mais ce n'est pas tout. Le chercheur Mats Küssner s'est lui aussi penché sur la question et apporte un élément de réponse supplémentaire. Notre faculté à nous servir de la musique pour se concentrer (car certaines mélodies facilitent la concentration) dépendrait beaucoup de notre personnalité.
Les extravertis ont besoin de cet élément extérieur pour se dynamiser, alors que les introvertis fonctionnent mieux quand ils sont dans leur bulle. Ils peuvent donc se mettre une petite musique dans les écouteurs mais auront du mal à se concentrer si celle-ci est jouée à fond dans l'open space.
Dernier élément : les chansons qui contiennent des paroles déconcentrent davantage que les mélodies sans mots (surtout si elles sont dans la même langue que celle que vous utilisez pour bosser).
Du coup, pour résumer, les extravertis qui écoutent de la musique sans texte (genre électro, techno, etc) sont ceux qui vont le plus en bénéficier pour leur productivité. À l'inverse, mettez du rap francophone dans l'open space et l'introverti qui écrit un article en français va ga-lé-rer. Oui, ça nous semble logique. À vous aussi ?
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.