kdkdk

Un grand bal pour célébrer l’amour LGBTQIA+ sur le parvis de l’Hôtel de Ville

Publié le 2 mai 2024 à 15h19

Modifié le 7 mai 2024 à 09h49

par Flora Gendrault

Le 17 mai 2013, la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, plus communément appelé mariage pour tous (et toutes, se permet-on de rajouter) était promulguée sous la mandature Hollande. L’année dernière, cette disposition soufflait sa 10e bougie. Dix années qui n’ont pas effacé l’homophobie, la stigmatisation, la désapprobation d’un pan de la société, mais ont permis à des milliers de personnes de se mettre la bague au doigt sans voir leur orientation sexuelle constituer un frein légal.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Le Bonbon Nuit (@le_bonbon_nuit)

L’anniversaire d’une telle avancée sociétale, ça se fête : pour l’occasion, la Ville de Paris organisait le 17 mai 2023 un gigantesque Bal de l’Amour sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Bonne nouvelle : l’événement est reconduit cette année, signe de son succès et de sa nécessité. 

Danser l’amour (gratuitement) 

Même concept qu’en 2023 : cette seconde édition du Bal de l’Amour se veut dansante, festive, accessible, et donc gratuite. Chacun·e est bienvenu·e : que vous soyez lesbienne, gay,  pansexuel·le, bisexuel·le, transgenre, le bal est à destination toutes les Parisiennes et de tous les Parisiens, communautés LGBTQIA+ et leurs alliés, mariés, familles, jeunes, seniors, souhaitant célébrer l’adoption du mariage pour tous·tes. Début des festivités à 18h.

Une programmation de haute volée attend le public, assurée par les équipes de À la Folie (club de la Villette) et Chez Olympe (restaurant-cabaret situé à Pantin). Rassembleuses et joyeuses, elles retraceront l’apport artistique et musical des minorités LGBTQIA+ des années 1960 à nos jours, avec comme fil conducteur l’égalité et l’amour

© Guillaume Bontemps


Remise des Prix internationaux LGBTQIA+ de Paris  

Parce que le 17 mai est également la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, l'événement permettra à la mairie de révéler l’identité des lauréats 2024 des Prix internationaux LGBTQIA+ de Paris, qui récompensent des acteurs de la lutte pour les droits LGBTQIA+. Ils sont délivrés par un jury constitué de deux co-présidents, Halba Diouf, athlète transgenre de haut niveau, marraine du Tournoi International de Paris 2024, et Patrick Desmarais, président du conseil d’administration de la Fondation Emergence, ainsi que plusieurs personnalités françaises et étrangères reconnues pour leur engagement en faveur des communautés LGBTQIA+. Parmi celles-ci, Asal Abasian, journaliste iranienne et féministe queer réfugiée en France, Marie Cau, première femme transgenre élue maire en France (à Tilloy-lez-Marchiennes, en 2020), ou encore Sean Du, Secrétaire général de l’association Taïwan Tongzi LGBTQI+.

© Guillaume Bontemps 

Programme détaillé 

18h00-19h00 : DJ set
- DJ Herr Pop

19h00 : Ouverture du bal par la Maire de Paris, Anne Hidalgo
- MC : Stan Believe

19h00-19h20 : Karaoké géant
- MC : Morphine Blaze

19h20-19h50 : Chorale Equivox

19h50-20h15 : Show de cabaret, lancer de fleurs
- Perf / Queen : Morphine Blaze
- Chant / Queen : Diamanda Callas
- Chant / King : Powerbeautom
- Chant / MC : Stan Believe

20h15-21h15 : DJ set - DJ Pepiita / MC : Stan Believe

21h15-21h25 : Show de cabaret
- Chant / Queen : Diamanda Callas
- Chant / King : Powerbeautom
- MC : Stan Believe

21h25-22h25 : DJ set
- DJ : Send Noodles
- Performance vogging : Snake Ninja

22h25-22h35 : Performance de pole dance
- Mila Furie & Younès Guilmot

22h45-0h00 : DJ set
- DJ : Rody V
- Performance vogging : Snake Ninja

Bal de l'Amour
Parvis de l'Hôtel de Ville - 4e
Le 17 mai 2024
Dès 18h
Gratuit, ouvert à toutes et tous

Plus d'infos

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
shutterstock-2471998729

Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


À LIRE AUSSI