Un univers où les violences sexistes et sexuelles (VSS) n’existent plus, où les inégalités liées au patriarcat sont enfin reléguées au passé, où les discriminations subies par les personnes LGBTQIA+ sont éradiquées… C’est une bien belle utopie que nous propose d’embrasser le collectif En avant toute(s). À quoi ressemblerait-elle affichée sur les murs d’un musée ? Réponse ce vendredi 28 février dès 19h au Ground Control (12e) pour inaugurer le Musée national du Patriarcat.
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Un musée (hélas) fictif...
Si le projet était évoqué aujourd’hui, il s’attirerait les foudres de la droite (macronie, LR, RN et tutti quanti) avant de finir enterré ou sur le bûcher. En avant toute(s), qui lutte contre les VSS à travers des actions de prévention, ne dispose ainsi que d’une soirée pour concrétiser son musée. Et si celui-ci restera fictif, il propose à chacun·e, en mixité, de s’immerger dans un 2035 vidé de la toxicité masculine.
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... pour se moquer du présent
Sans patriarcat, ça donnerait quoi ? On le découvrira bien assez vite, d’abord à travers l’art avec une exposition engagée sur les vestiges de ce système de pouvoir, d’oppression et de domination, mais aussi en musique, grâce à un DJ set féministe, et avec humour, sous l'impulsion de performances drag ou lors d’un stand-up délicieusement cinglant.
L’occasion de se moquer du temps où les femmes et les hommes n’étaient pas égaux, où les VSS étaient courantes et où « la contraception était exclusivement masculine », énumère le collectif, qui recevra tous les dons collectés pour poursuivre son activisme en faveur des jeunes, femmes et personnes LGBTQIA+. Allez, en avant toute(s) !
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Musée national du Patriarcat
Ground Control
81, rue du Charolais – 12e
Le 28 février 2035, à 19h
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