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Une nocturne gratuite incroyable autour de la mode au Musée de la Marine

Publié le 4 mars 2025 à 09h30

Modifié le 4 mars 2025 à 12h27

par Clémence Varène

Alors que la Fashion Week commence ce mercredi, la mode s’invite un peu partout dans la capitale, y compris dans les musées. Et après le Louvre, et sa fabuleuse exposition Couture, c’est au Musée de la Marine de nous proposer une soirée pas comme les autres, autour du vestiaire marin. Une soirée unique qui vous propose de plonger au sein des collections extraordinaires du musée, mais aussi de voguer à travers les différentes activités proposées. Allez, on vous embarque.


Une visite pas comme les autres

Pour marquer cette soirée qui sort de l'ordinaire, vous aurez la chance, au fil des salles et au gré de vos déambulations, d’échanger avec Gabriel Courgeon, chargé des collections textiles du musée national de la Marine. Il sera accompagné par de vrais marins d’eau de mer (en opposition aux marins d’eau douce, ces gros nuls), aka les médiateurs et médiatrices du musée. Tels des phares dans la nuit, ils seront là pour vous éclairer, et vous donner un maximum d’informations autour du vestiaire marin, notamment ses origines, son fonctionnement, et surtout son basculement dans l’univers de la couture et de la mode. Spoiler, pour ça, on peut remercier Coco Chanel et Jean-Paul Gaultier. D’un côté, la première à avoir fait de la marinière un vêtement de mode, et de l’autre, son plus fervent représentant et défenseur.


Une soirée mer-veilleuse

Pour cette troisième “Contre-soirée", le Musée de la Marine fait les choses en grand, et vous propose un certain nombre d’îlots de plaisir accessibles à la voile ou au moteur dans les différentes salles de l'institution. Vous pourrez par exemple découvrir les créations autour du thème de la mer des élèves de la FCIL toiliste-patronnier du lycée Paul Poiret. Chacun à sa manière, ils réinventent le vestiaire marin, notamment à l’aide d'anciens filets de pêche recyclés.

Dans la bonne tradition des marins d'autrefois, qui n’hésitaient pas à inscrire le prénom de leur dulcinée à même leur peau sous peine de l’oublier pendant la durée de leur périple, vous pourrez profiter d’un bar à tatouages éphémères.

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En parlant de bar, une escale au pays des rafraîchissements sera également possible, moyennant finances cette fois-ci. Enfin, pour couronner le tout, vous pourrez récupérer votre diplôme de mousse grâce à un atelier pour apprendre à fabriquer un bracelet en nœud de bateau, ou encore repartir chez vous avec un magnifique souvenir de votre escapade sur les flots, grâce à un photobooth à tester avant de mettre les voiles. On ne sait pas pour vous, mais nous, on est déjà au taquet.

Contre-soirée
Musée national de la Marine
Palais de Chaillot
17, place du Trocadéro – 16e
Jeudi 6 mars 2025
De 19h à 23h
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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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