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Le sublime spectacle son et lumière de retour tout l'été aux Invalides

Publié le 8 juin 2020 à 11h47

Modifié le 16 juillet 2020 à 10h18

par Sarah Leris


Cette année encore, la cour d’honneur des Invalides est à nouveau éclairée par une nouvelle version de Lutèce, l'occasion de découvrir les 350 ans de la fondation de l'Hôtel National des Invalides. Le temps des 50 minutes d’un show son et lumière haut en couleur, nous voilà plongés dans 3000 ans d’Histoire sur 5000 m2 de projection : l’histoire de ce lieu emblématique, l'histoire de Paris et l'histoire de France, des Gaulois aux grands hommes politiques, de Louis XIV à Napoléon.


Un show monumental

Pour nous conter ces fabuleuses histoires, les voix envoûtantes de Jean Piat, André Dussolier, Céline Duhamel et Jacques Roehrich accompagneront un déploiement technologique exceptionnel. En effet, les vidéoprojecteurs laser 4K nouvelle génération, les 3 écrans de pierre entièrement restaurés ainsi qu'une spatialisation sonore rendront l'expérience sensorielle toujours plus vivante. Un show convivial, majestueux et immersif qui deviendra, sans nul doute, l'incontournable de nos soirées d'été ! 


Une visite nocture du Dôme

À l'issue du spectacle, il sera possible de prolonger la soirée par une promenade nocturne scénographiée par Bruno Seillier dans l’église du Dôme, un lieu étonnant au cœur des Invalides. Un parcours poétique et féérique unique à la rencontre de Vauban, Lyautey et Foch, l’Aiglon et bien d’autres entourant le tombeau de l’Empereur Napoléon. 

Alors les bonbons, prêts pour ce moment magique ?


La Nuit aux Invalides - Lutèce
129, rue de Grenelle – 7e
les mercredis, jeudis, vendredis et samedis jusqu’au 30 août.
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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