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Le théâtre Le Ranelagh : un lieu culturel incroyable à deux pas de la tour Eiffel

Publié le 7 janvier 2019 à 17h09

Modifié le 7 janvier 2019 à 17h50

par Jeanne Gourdon

Le théâtre Le Ranelagh, c’est plus de 120 ans d’Histoire. Salle de concert, théâtre, cinéma, ce haut lieu de la culture française a vu bon nombre de grands artistes défiler. Pour cette année 2019, nous vous proposons une liste de spectacles à aller y voir !

Imaginez un théâtre tout en bois, aux moulures venues d’un autre temps, aux trappes d’époque et à l’acoustique inégalable. Lieu plein de recoins et de surprises, Le Ranelagh a véritablement une âme. C’est d’ailleurs pour ça qu’il est inscrit en 1977 sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Connu pour ses projections de films cultes comme Les enfants du paradis pour ne citer que lui, c’est un endroit multi-culturel.


Les spectacles proposés dans le Pass Bonbon

Cinq spectacles pour tous les goûts. Vous pourrez choisir entre Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Le Médecin malgré lui et Le Bourgeois gentilhomme de Molière ou encore Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde. Dans un tout autre genre, vous pourrez profiter d’un ciné-concert de Charlie Chaplin. Notre coup de cœur ? Le Songe d’une nuit d’été. Quatre jeunes amants, le roi des fées, le malicieux Puck et une bande de lourdauds artisans venus répéter une pièce s'unissent et se désunissent, au cœur d'une forêt magique, dans un chassé-croisé qui s'annonce explosif. Entre burlesque et féérique, tête d'âne et intrigues amoureuses, (re)découvrez ce classique du théâtre anglais dans une mise en scène brillante et étourdissante de Matthieu Hornuss. "Jamais fou rire sonore n'aura versé de larmes plus gaies."

Le théâtre de 300 place tenu et conservé par Catherine Develay accueille de nombreux spectacles. De concerts au Ranelagh Enfants, il y en aura pour tout le monde. À vous de choisir votre spectacle préféré. 


Théâtre Le Ranelagh

5, rue des Vignes – 16e

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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