Des sandwichs de compétition dans cette échoppe de la rue Bichat (10e)

Repose tout de suite ce club sandwich fadasse, voici la nouvelle cantine qui va régaler tes déjeuners. Si tu as la chance d’errer dans le 10e ce midi, fonce découvrir le Bon, le Beurre et le Truand pour upgrader ta pause dej comme tu n’en as pas idée. Le meilleur jambon beurre de Paris, il est ici !

Pour seulement quelques euro, on se rue sur des dwichs de qualité et absolument décadents, comme le Mamma Mia avec burrata entière, huile d’olive à la truffe et jambon « prince de Paris », le dernier jambon encore fabriqué dans la capitale au sel de Guérande et sans nitrite ; ou bien la version végé avec pesto maison, mozza, tomates et vinaigrette. Les saveurs sont folles et tous les produits sont ultra-sourcés, du pain aux farines anciennes signé Urban Bakery aux bons fromages fermiers qui changent selon l’arrivage, en passant par le beurre demi-sel breton travaillé à la main. Le tout à 5 ou 6€, avec un menu à 10€ avec boisson et dessert (par pitié, goûtez moi cette mousse au chocolat à l’ancienne bien crémeuse).

Derrière le Bon, le Beurre et le Truand se cachent Sacha et François, amis depuis 10 ans et fan inconditionnels de sandwichs. À force de se retrouver pour dévorer leur péché mignon, ils ont décidé d’ouvrir leur première adresse dans le 9e en mars 2020, puis la seconde en mai 2021, rue Bichat, avec une terrasse ensoleillée en prime. Bingo.

Et parce que tout est préparé à la commande, les 8 recettes sont entièrement personnalisables mais en quantité limitée chaque midi. Et quand y’en a plus, y’en a plus.

Le Bon, le Beurre et le Truand
Sur place au 6 Rue Bichat — 10e
À emporter au 31 Rue de Châteaudun — 9e
En livraison sur Deliveroo et Ubereats
www.bbtparis.com
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Nul besoin d’aller bien loin pour s’offrir une parenthèse digne des plus beaux voyages. Non loin de Paris, à Chartres, se trouve une curieuse bâtisse que l’on pourrait qualifier tant d'œuvre d’art que de bijou de l’Île-de-France. Des lieux comme la Maison Picassiette, il n’y en a pas deux. Fruit de 33 ans de travail et de 15 tonnes de débris de vaisselle et de verre, elle est intégralement recouverte de mosaïque du sol au plafond, et étincelle de mille et une couleurs. Sans le moindre doute, elle s’illustre comme l’un des lieux à ne pas manquer dans la région. D’ailleurs, il y a plein de jours fériés en mai… on dit ça comme ça.

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Une maison labellisée patrimoine du XXe siècle

Passer la porte de la Maison Picassiette ne revient pas juste à entrer dans une surprenante bâtisse, cela signifie également découvrir un endroit labellisé patrimoine du XXe siècle. Mêlant architecture naïve et art brut, ce lieu singulier est la traduction physique de l’imagination débordante d’un homme : Raymond Isidore (1900-1964), surnommé Picassiette. 

De la mosaïque dans tous les recoins

Il est atteint de cécité, pourtant rien de va l’arrêter. C’est durant la première partie du XXe siècle, alors qu’il travaille en tant que chargé d’entretien des routes et chemins, que Raymond Isidore est attiré par la brillance des morceaux de verre cassés. À partir de 1938 et pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, il travaille à la réalisation de l’ingénieuse idée qui l’a traversé : décorer sa maison de mosaïque. Sol, plafond, murs, objets et même jardin… tout y passe. Sa femme, Adrienne, ira jusqu’à dire : « Un jour je vais me réveiller, et tu m’auras recouverte de mosaïque ». En visite libre ou guidée, ce véritable joyau laissera petits et grands bouche bée. Ne tardez pas à réserver votre entrée !

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