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Ce pays européen élu le plus heureux du monde pour la 8e année consécutive

Publié le 23 mars 2025 à 09h30

par Lucie Guerra

C’est une nouvelle qui ne devrait plus nous surprendre, mais qui pourtant continue de nous enchanter. Jeudi 20 mars, le rapport « World Happiness Report 2025 » parrainé par les Nations Unies, a été publié. Pour la huitième année consécutive, le même pays a remporté la première place. Des paysages dignes de cartes postales, un mode de vie plus lent et connecté à la nature, un rapport à l’environnement et aux autres plus conscient, la pratique du sauna pour s'assurer une bonne santé… Le grand gagnant semble définitivement indétrônable

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Le pays aux mille lacs sacré pays le plus heureux du monde

C’est bel et bien la Finlande qui, une fois de plus, a remporté le prestigieux titre de pays le plus heureux du monde. Pour établir ce classement, différents critères ont été pris en compte tels que la liberté de faire ses choix de vie, la générosité, la perception de la corruption, l’espérance de vie, le soutien social ou le PIB par habitant.

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Et la nature semble être l’argument phare mis en avant pour expliquer le succès du pays des mille lacs. « La nature est un élément important de ce bonheur », a expliqué Eveliina Ylitolonen, étudiante de 23 ans à Helsinki, à l’AFP. « Il semble que tout le monde soit beaucoup plus en contact avec la nature, sorte et se socialise davantage pour former une communauté », a ajouté Jamie Sarja-Lambert, un britannique venu s’installer en Finlande. 


La France loin du top 10

Après la Finlande, d'autres pays nordiques ont la cote ! Ce sont le Danemark, l’Islande, la Suède, les Pays-Bas, le Costa Rica, la Norvège, Israël, le Luxembourg et le Mexique qui complètent le top 10. La France n’arrive quant à elle qu’à la 33e position. C’est l’Afghanistan qui arrive à la 147e et dernière place, en raison de la crise humanitaire qui s’y déroule depuis le retour des Talibans en 2021.

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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