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Ces deux villes européennes bientôt reliées par un train à 10€

Publié le 4 mars 2025 à 13h00

Modifié le 4 mars 2025 à 14h03

par Lucie Guerra

Vous avez réservé un week-end à Amsterdam ou à Berlin, mais êtes frustré·e que votre séjour arrive déjà à sa fin ? Et si on vous disait que vous allez bientôt avoir la possibilité de prolonger les festivités, à tout petits prix ? D’ici le mois de septembre 2025, les deux capitales européennes vont être reliées par une nouvelle ligne ferroviaire, exploitée par la compagnie néerlandaise low-cost, GoVolta. Et tenez-vous bien, de nombreux billets seront à 10€ seulement. On ne sait pas vous, mais nous, on commence déjà à planifier notre séjour !

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Un trajet moyen de huit heures 

Entre Amsterdam, sa douceur, ses musées, ses ruelles bordant les canaux et Berlin, son histoire riche, ses monuments et ses nombreux clubs… difficile de faire un choix. Bonne nouvelle : plus besoin d’essayer de départager les deux villes. Dans quelques mois à peine, les deux capitales seront reliées par voie ferroviaire. Au lancement de cette nouvelle ligne, au moins 110 billets seront proposés au prix imbattable de 10€. Mais soyez prêt·e, le voyage durera huit heures en moyenne, contre six heures avec les trains de la Deutsche Bahn.

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Une compagnie qui prévoit de relier de nombreuses villes d'Europe à petits prix

La ligne Amsterdam-Berlin n’est que le premier projet de l’ambitieuse compagnie ferroviaire GoVolta. D’ici l’année 2027, l’entreprise prévoit notamment de mettre de nouvelles connexions internationales sur les rails, comme par exemple une ligne Amsterdam-Francfort, Amsterdam-Hambourg ou encore Amsterdam-Bruges. Restez connecté·e, de fabuleuses opportunités de voyages à bas coût et à faible émission de CO2 vont se présenter à vous dans les mois à venir !

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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