istock-1062516282

Normandie : une escapade à Deauville au bord de l’eau

Publié le 12 mai 2022 à 17h18

Modifié le 12 mai 2022 à 19h22

par Jacques de la Chaise

Comment tomber amoureux de la Normandie en un week-end ? Un tour dans le centre-ville de Deauville et Trouville suffit, évidemment. Les incontournables de la région regorgent d’activités et, que l’on soit en famille, entre amis ou en escapade romantique, impossible de ne pas tomber sous le charme devant les petites maisons typiques, les plages à perte de vue, le petit port de pêche ou encore le mythique Hôtel Barrière le Normandy.

C’est là, dans ce majestueux palace à couper le souffle, que l’on pose ses valises pour quelques jours de détente. Et quel cadre ! Toiles de Jouy, colombages d’antan, lits king size doux comme un nuage et style anglo-normand qui se mêle à une décoration chaleureuse, tout nous fait nous sentir unique. Entre le personnel aux petits soins, la piscine privée et le croisement entre chic et contemporain, on n’a pas trouvé mieux que cet hôtel qui a une belle histoire et une âme.

Pour démarrer le séjour, pas besoin d’aller très loin : à deux pas de l’hôtel, on profite de la houle de la mer, la plage de Deauville qui s’étend sous nos pieds, ses parasols multicolores et, évidemment, ses fameuses planches pour une promenade aux allures de saut dans le temps. À seulement deux heures de Paris, le 21e arrondissement reste imperturbable. La visite se poursuit en dénichant le petit embarcadère pour rejoindre Trouville en bateau. La petite ville, connue pour son port de pêche très typique et son authenticité des premières heures de la Belle Époque, a été la première station balnéaire célébrée par les artistes et est absolument bourrée de charme. Le déjeuner se prend chez Maison Saiter, la poissonnerie du port qui nous régale de produits fraichement péchés grâce à son bateau (le seul du port à en avoir un) et, surtout, de sa fameuse soupe de poissons façon Jeannette et du homard préparé par le chef, à tomber. Le must !

Quand vient l’heure du dîner bien mérité, il faut pousser la porte du Bellevue, table joliment nichée à Villerville, à mi chemin entre Deauville, Trouville et Honfleur : la véranda avec vue panoramique sur la mer et la cuisine tradi et inventive signée Mickaël Roy, composée de produits frais de la mer et aux inspi normandes, ont volé notre coeur.

On profite de la journée du lendemain pour découvrir les nombreuses activités proposées par l’hôtel. Et l’on démarre en grandes pompes par un cours de yoga au Tigre avant de craquer pour un soin thalasso, piscine à jets puissants ou enveloppement d’algues, sans oublier le hammam et bar à thé. Tout est pensé pour se sentir comme à la maison, en mieux. Les plus sportifs iront fouler la terre battue des terrains de tennis de l’hôtel, face à la mer, 19 courts extérieurs pour échanger, smasher ou monter au filet, ou affuteront leur swing sur le Golf Barrière : greens tourmentés et larges fairways, vue mer et campagne, il alterne les niveaux et attire tous les handicaps. Pour un déjeuner de qualité, on s’arrête au Bar de la Mer sur les Planches, où l’on se laisse aller aux plaisirs de la mer… Entre poisson fraichement pêché et fruits de mer d’exception, notre coeur chavire mais finit par céder : les deux, et c’est délicieux.

Ne visitez pas Deauville sans faire un stop à la Maison, lieu incontournable place du Casino ! Caché dans la verdure, l’authentique villa familiale aux allures de brocante réunit des sélections d’objets autour de la maison, telle une rencontre entre design et éthique. Meubles, luminaires, accessoires ou vêtements, tous ont été chinés par Véronique avec un soin précieux et tous ont une histoire bien à eux. Parfait pour mettre la main sur une petite pépite et repartir avec un joli souvenir. Enfin, pour la découverte des environs, on salive devant les sublimes villas de la station balnéaire et on se perd dans le quartier historique du Coteau, aussi appelé le Vieux Deauville, connu pour sa tranquillité, ses points de vue somptueux sur la côte, et l’église Saint-Laurent vieille de plus de 900 ans. On n’oublie pas de visiter la sublime villa Strassburger, construite au début du XXe siècle sur le terrain d’une ancienne ferme de Gustave Flaubert… Avant de quitter la région, on fait un saut à Santa Lucia, très charmante trattoria napolitaine conviviale dont les linguine al vongole sont à se damner. Une chose est sûre, si le temps semble s’être arrêté à Deauville, on voudrait qu’il ne redémarre plus jamais.

2/3 adresses pour un week-end réussi

Hôtel Barrière Le Normandy — 38 Rue Jean Mermoz — Deauville

Hôtel restaurant Le Bellevue — 12 Rue du Général Leclerc — Villerville

Poissonnerie Maison Saiter — Bd Fernand Moureaux — Trouville-sur-Mer

La Maison — 11 Rue Edmond Blanc — Deauville

Pizza Santa Lucia — 15 Av. de la République — Deauville

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
shutterstock-2471998729

Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


À LIRE AUSSI