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Venez séjourner dans l’authentique maison du film Là-haut !

Publié le 2 mai 2024 à 07h00

Modifié le 2 mai 2024 à 15h04

par Lucie Guerra

Le film Là-haut fait partie de ceux que vous aimez le plus ? Ceux qui vous tirent une larme même si c’est la 25e fois que vous le visionnez ? Cher·es fans, préparez-vous : vous allez pouvoir séjourner dans l’authentique maison de Carl Fredricksen, surmontée de 8000 ballons flottants dans l’air. Oui oui. Un projet haut en couleur, proposé à Abiquiu au Nouveau-Mexique, par Airbnb à l’occasion du 15e anniversaire du film Pixar


©2024 Disney/Pixar


Venez vivre chez Carl le temps d'une nuit

Passer une nuit dans la maison qu’il a bâtie avec sa défunte femme, Ellie, voilà le séjour insolite que Carl Fredricksen vous propose. « C’est ici que j’ai vécu mes plus belles aventures », écrit le vieux monsieur sur la plateforme de voyage. Et vous aussi, vous pouvez vous lancer dans l’aventure, mais « juste pour une nuit », précise-t-il. 


©2024 Disney/Pixar


Des badges à gagner durant votre séjour

Dans cette maison hors du commun, Carl vous propose de relever différents défis afin d’obtenir des badges pour faire évoluer l’explorateur junior que vous êtes. En tant que Gardien, il vous faudra récupérer le courrier et vous occuper de la maison. Rêveur éveillé, vous devrez créer votre propre livre d’aventure en participant à une activité de groupe. Casanier, ce sera à vous de préparer un pique-nique à déguster sur la pelouse. En devenant Aventurier, il vous faudra partir vous promener dans la nature, sous le soleil. 

À vous d’observer les astres lumineux qui remplissent le ciel une fois la nuit tombée en tant qu'Observateur d’étoiles. Plongez dans les bras de Morphée pour vous reposer avant les nouvelles aventures qui vous attendent, en tant que Dormeur. Lève-tôt, dégustez les flocons de son, le meilleur petit-déjeuner du monde selon Carl. Avant de partir, laissez-vous surprendre par la maison qui s'élève dans le ciel, pour prolonger l'immersion dans votre film préféré. Pour vivre cette escapade unique, vous pouvez envoyer une demande de réservation jusqu’au 14 mai à 8h59. Alors, qui de nos Bonbons pourra-t-on retrouver Là-haut ?

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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