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Voyage dans le joyau de l’Inde : le Rajasthan

Publié le 13 novembre 2022 à 23h37

Modifié le 6 décembre 2022 à 16h43

par Jacques de la Chaise

Le pari était simple : 15 jours pour découvrir la vaste région du Rajasthan. Sans rien préparer en amont, nous sommes partis à l’aventure. Des grandes villes qui fourmillent aux villages perdus dans la nature indienne, nous étions loin d’imaginer en prendre autant plein les yeux ! 


Jours 1 à 3 : Samode en fête 

Le périple commence au cœur de la région, à quelques heures de la capitale. Le petit village de Samode, niché en plein milieu des montagnes, cache un trésor hors du temps : le Samode Haveli Hôtel, où chef-d'œuvre architectural et tradition excellent. 

Samode Palace Inde
Piscine du Samode Haveli Hôtel avec son petit chapiteau abritant un jacuzzi et une magnifique vue à 180°. © Jacques de la Chaise

Samode Palace Inde© Jacques de la Chaise

Samode Palace IndeChambre 107, idéale pour un voyage de noces. © Jacques de la Chaise

Façade illuminée du Samode Haveli Hôtel. © Jacques de la Chaise

Une fois dehors, c’est la fête ! Fraîchement arrivés, on assiste au Diwali, la fête des lumières qui a lieu chaque année entre octobre et novembre pour célébrer Ganesh, dieu de la sagesse. Ni une ni deux, ça tire des feux d'artifice dans tous les sens, ça met de la peinture partout et les scènes de joie nous réchauffent le cœur. Tout le monde est invité à la fête – même les touristes ! – pendant que les vaches, elles, se baladent seules sur la route, toutes plus belles les unes que les autres, comme si elles savaient qu'elles étaient sacrées.

 

 

© Jacques de la Chaise


Jours 4 à 6 : Jaipur, la "ville rose"

On continue l’aventure du côté de Jaipur, capitale du Rajasthan. Ici, c’est le rose qui domine, couleur qui signifie traditionnellement la bienvenue. Jaipur abrite un magnifique patrimoine et des senteurs vibrantes : le chaos se mêle aux temples, palais et châteaux forts avec merveille. Notre coup de cœur ? Le Fort d’Amber, qui domine la ville, haut perché sur la colline de l’Aigle et qui bénéficie d’une splendide architecture typiquement hindoue. On y découvre à l’intérieur le Jai Mandir, aux miroirs de toutes formes incrustés sur les plafonds et les murs : voilà le vrai trésor caché de la ville.

Le Fort d’Amber sur la colline de l’Aigle © Jacques de la Chaise

Magnifique plafond du Jai Mandir, au cœur du Fort d'Amber.

La ville regorge également de temples plus merveilleux les uns que les autres comme Galtaji, ancien lieu de pélerinage aujourd’hui habité par des singes devenus les maîtres des lieux ! À les voir accourir par centaines au milieu de ces pierres ancestrales, on se croirait presque dans le célèbre Livre de la Jungle. Magique !

© Jacques de la Chaise


Jours 7 et 8 : Pushkar, entre ville sainte et foire aux chameaux 

À quelques kilomètres de Jaipur, on rejoint Pushkar, ville sainte et lieu de pélerinage telle notre Lourdes française. Dans cette ville, on ne boit pas d’alcool et on ne mange pas de viande. C’est un lieu où l’on peut se régénérer, adopter un régime bio et végétarien, et où l’on peut soigner tous ses maux grâce au yoga. Adeptes du bien-être, c’est le lieu qu’il vous faut !

Scène de prière au bord de l'eau © Jacques de la Chaise

Chaque année à la même période (durant le mois hindou de Kartik, qui tombe généralement entre octobre et novembre), Pushkar se transforme en énorme foire, où chameaux et chevaux affluent par milliers. Pendant 2 semaines, on vend, on échange, on discute, on marchande… Les Indiens revêtent leurs plus beaux saris et turbans aux couleurs chatoyantes et habillent leurs animaux pour l’occasion. Une énergie festive qui contraste avec le calme qui règne dans la ville tout le reste de l’année.

© Jacques de la Chaise

Scène à la Lawrence d’Arabie, durant la foire aux chameaux © Jacques de la Chaise


Jours 9 et 10 : Bundi, loin des circuits touristiques

On quitte l’agitation de la foire aux chameaux pour découvrir Bundi, ville fortifiée et perle rare du Rajasthan. Le meilleur moyen pour la visiter ? Partir à pied au cœur du centre historique, se perdre au milieu des ruelles, longer le palais qui surplombe le lac Nawal Sagar et flâner dans le temple Hindoli. Loin des circuits de tourisme habituels, on s’imprègne du pays, au plus proche des autochtones.

À ce stade du voyage, on comprend à quel point la culture est différente. Les Indiens sont accueillants, abordent tout le monde d’un grand sourire et vivent en toute décontraction avec les autres. Auprès d’eux, on découvre de nouvelles coutumes dépaysantes, mais surtout enrichissantes. Ici, on ne dit jamais non, et pour dire oui, on dodeline ! La joie qui émane des différentes contrées du Rajasthan est contagieuse. 

Vue panoramique de Bundi © Jacques de la Chaise

Le temple Hindoli à Bundi © Jacques de la Chaise

© Jacques de la Chaise

À Bundi, on retrouve une forte activité agricole. On croise régulièrement des tracteurs qui transportent les récoltes de la saison. Le travail de la terre et des végétaux est primordial dans le pays, les marchés regorgent de légumes, de fleurs et d’épices. Des couleurs vives partout, des senteurs qui nous enivrent… Là, au milieu d’un pays à la culture totalement différente de la nôtre, on n’a qu’un souhait : prolonger le séjour et ne plus jamais rentrer !

© Jacques de la Chaise

Marché de Bundi avec un marchand d’épices. © Jacques de la Chaise


Jours 11 et 12 : Udaipur, la Venise de l’Orient

Toujours au cœur de la région, on se noie dans un pur diamant. Udaipur, la ville des lacs, se dévoile à nous comme la Venise de l’Inde. Temples, jardins, rues colorées et collines luxuriantes… Préparez-vous, Udaipur possède un charme sans pareil.

Udaipur IndeLac d'Udaipur © Jacques de la Chaise

Rajasthan, IndeVue imprenable sur le lac depuis la chambre de l’Amet Haveli-A Heritage Hôtel © Jacques de la Chaise

Pour une réelle immersion dans la ville, on loue un scooter ou un vélo. À bord de notre deux-roues, on part à la découverte de nombreux villages avoisinants, en pleine campagne, tous à couper le souffle. C’est au bord du Lac Pichola qu’est venu se nicher l’Amet Haveli-A Heritage hotel. Une adresse incroyable, entre tradition et vue imprenable sur le lac. Vous ne rêvez pas, c’est un petit bout de paradis ! Côté faune, impossible d’être en reste : chauves-souris géantes, chiens errants qui n’aboient jamais, perroquets sauvages qui prennent leur envol, sangliers qui gambadent dans les rues suivis de leurs petits marcassins, vous ne rencontrerez pas plus mignon.

Paysage de campagne autour d'Udaipur © Jacques de la Chaise


Jour 13 : Mumbai, le contraste saisissant 

Après avoir exploré les différents trésors du Rajasthan, on s’arrête le temps d’une dernière journée à Mumbai où l'opposition entre la luxuriance et l’ultra-pauvreté est troublante. Les bidonvilles entourent les gratte-ciel.

On vous a dégoté une bonne adresse à la Bonbon : le meilleur chawarma de la ville, c’est le Apna Fast Food Center qui nous l'a préparé, au cœur du quartier Colaba. 

© Jacques de la Chaise

Pour terminer notre périple en beauté, on file au Taj Mahal Palace pour profiter d’un somptueux décor et prendre un dernier verre avec des étoiles plein les yeux. On a plus qu’une hâte, revenir ! 

Mumbai, IndeSomptueuse piscine du Taj Mahal Palace © Jacques de la Chaise

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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