Ce matin, à 7h42 précises, alors que Paris s’éveillait dans un doux concert de klaxons et de marteaux-piqueurs, la maire de Paris a pris la parole sur le parvis de l’Hôtel de Ville pour annoncer ce que personne — absolument personne — n’avait vu venir : elle se représente en 2026.
La foule a assisté à ce twist politique de haut vol. “Je pensais m’arrêter là, mais j’ai compris que mon œuvre était… inachevée. Paris n’est pas encore tout à fait assez piéton,” a-t-elle confié, le regard rivé sur un panneau « route barrée ».
Un Paris encore plus vert et moins motorisé
La maire sortante, souvent critiquée mais jamais à court d’idées, a déjà un programme bien ficelé pour son hypothétique troisième mandat. Parmi les premières mesures annoncées : la suppression progressive du périphérique - remplacé par une coulée verte -, l’ouverture de 5670 nouvelles pistes cyclables (dont 8 dans les escaliers de Montmartre), et la végétalisation complète de la Tour Eiffel, “pour lui redonner un peu de fraîcheur.”
Un musée immersif des travaux de Paris
Mais ce n’est pas tout. Anne Hidalgo a également évoqué un projet de musée immersif des travaux de Paris, une expérience sensorielle en 4D dans laquelle les visiteurs seront invités à errer entre plots oranges, bruits de perceuses et déviations fléchées. Une manière ludique de “reconnecter les Parisiens à leur réalité quotidienne”.
Alors… réelle reconversion en candidate ? Ou espièglerie de saison ?