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Disney va construire des quartiers résidentiels utopiques aux États-Unis

Publié le 15 décembre 2023 à 16h09

Modifié le 15 décembre 2023 à 17h10

par Flora Gendrault

Le nouveau projet de Disney, Asteria, est l’idée du siècle. On n’a toutefois pas dit si c’était la meilleure ou la pire. Installés à Raleigh, Durham et Chapel Hill (Caroline du Nord), le but de ces quartiers résidentiels est de reproduire l’imaginaire et l’euphorie du monde de Disney. Si on a vu 20 fois les dessins animés et qu’on adore aller à Disneyland, difficile de s’imaginer déambuler entre des chaumières et prendre des photos avec Mickey avant d’aller au taf. Pourtant, tout y sera poussé à l’extrême : activités à thème, parades, club houses inspirés par les films, lagons artificiels, et même des employés Disney à votre service. Toujours plus. 


Entre 1 et 2 millions d’euros la maison 

Pour vivre dans l’une des maisons de la communauté, qui en comprend 4 000, une somme ridicule, trois fois rien, une bouchée de pain. Entre 1 et 2 millions d’euros seulement. Dans les commentaires de l’annonce d’Asteria sur Instagram, les internautes s’inquiètent d’ailleurs d’une envolée du prix de l’immobilier dans la région. La magie de Disney, oui, mais à quel prix ?

Ce projet n’est pas le plus accessible, et sûrement pas le plus inclusif. A priori, les quartiers ne comprendront pas de logements sociaux, alors même qu’il manque aux États-Unis plus de 7 millions de logements abordables pour les locataires à très faibles revenus, d’après un rapport de la National Low Income Housing Coalition

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Désenchanter les villes Disney 

Ce n’est pas la première fois que Disney se lance dans l’immobilier. Peu de personnes connaissent la sombre histoire de Celebration, une ville censée être idéale située en Floride dans les années 1990. Oui mais voilà, en 2010, le Guardian la comparait à la ville du Truman Show, film dans lequel Jim Carrey est piégé dans un faux monde. De son côté, Le New York Times révélait en 2001 un profond problème de mixité sociale : les chiffres officiels avaient montré que sur les 2 376 habitants de Celebration, 88% d’entre eux étaient blancs, alors que la moyenne nationale de Blancs dans le pays était de 59% à l’époque. 

Et la ville connaît son lot d’histoires sordides. En 2010, Celebration fut le théâtre d’un meurtre, celui de Matteo Patrick Giovanditto, enseignant étranglé à mort et retrouvé attaché à son lit. Après son décès, la presse avait révélé qu’il était soupçonné de pédophilie

Ce que cachent les murs immaculés de Celebration, la ville rêvée de Disney© John Raoux

Bref, on passera notre tour, on n'est finalement pas si mal loti dans notre 12 m2 à Paris…

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Ce finaliste Top Chef ouvre un resto-rooftop au style années 30 

Publié aujourd'hui à 12h00

par Maria Sumalla

On vous en parlait en décembre dernier et le projet s’est finalement concrétisé ! Danny Khezzar, finaliste emblématique de la saison 14 de Top Chef et chef étoilé du Bayview à Genève, a ouvert son tout premier restaurant aux côtés des Bistrots Pas Parisiens, aux portes de Paris. J’ai nommé Monsieur Claude, un bistrot à la française perché à 14 mètres de hauteur, couronné d’une terrasse en rooftop avec vue panoramique sur la capitale,  le tout dans une déco au style Années Folles


Un bistrot perché style Années Folles 

Apprécié pour sa bonne humeur, ses dreads bicolores et son rire aigu, à seulement 28 ans, Danny Khezzar a acquis une belle notoriété sur la scène culinaire français - et suisse ! Si bien, qu’il ouvre en ce début d’année 2025 sa première adresse signée Bistrots Pas Parisiens, au sommet d’une structure architecturale tout de verre vêtue située dans les Hauts-de-Seine, à Rueil-Malmaison

Au programme ? Une ambiance feutrée, des lumières tamisées, de la musique live sur un joli piano laqué qui trône sur la pièce centrale, des serveurs en bretelles… Bref, un décor théâtral qui nous plonge dans les années 30, entre prouesses gastronomiques (à prix plutôt abordable) et ambiance musicale. Pour couronner le tout : un super rooftop vous accueille pour profiter d’un cocktail avec une vue panoramique éblouissante. Le must


Une cuisine française aux touches exotiques 

Côté food, Danny Khezzar signe une carte audacieuse qui revisite les codes du bistrot chic à la parisienne, parsemée de sa patte créative et moderne aux touches exotiques. Le menu est court, simple et efficace, pensé pour régaler un large public, puisqu’il ne coûte “que” 49€ par personne et vous laisse le choix entre deux entrées, deux plats et deux desserts. Évidemment, il évolue au fil des mois et des saisons, mais pour son ouverture, le chef nous a régalé d’escargots revisités ; d’un velouté de topinambours aux accents de chèvre frai et fève tonka ; d’un onglet de la Maison Metzger laqué (sa spécialité) avec échalotes confites et kimchi ; d’un lieu jaune cuit au feu de bois ; et pour la touche sucrée, une pomme rôtie au praliné pistache et une tarte soufflée au chocolat. De quoi vous mettre l’eau à la bouche et vous donner une idée de ce que le chef vous propose chez Madame Claude. Bonne découverte !

Adresse: Am Magnitor 1, 38100 Braunschweig, Germany




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