Quand on entend parler de maison hantée, on imagine généralement plutôt une vieille bâtisse un peu délabrée, située au fin fond d’une forêt. Ce n’est pas forcément en plein cœur d’une ville — qui plus est, d'une capitale — qu’on penserait en trouver une. Et pourtant, à Paris, il y en a une et pas des moindres. Au bout d’une allée de l'avenue Frochot, à deux pas de Pigalle, derrière un épais portail en ferraille, s’élève une curieuse maison qui recèle plus d’un mystère…
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Un double destin tragique
Construite dans un style néo-gothique en 1837, la Maison Frochot est aujourd’hui classée monument historique. Une distinction honorable, certes, mais qui s’accompagne d’une autre : celle de maison hantée. La légende raconte notamment que le compositeur Victor Massé y aurait vécu. « Il a attrapé la maladie de Charcot et est resté paralysé plusieurs années au fond de son lit », raconte Jean-Jacques Giraud, actuel propriétaire des lieux, à France Bleu. Un triste sort, mais rien qui semble anormal au premier abord. Sauf que cent ans plus tard, l’écrivain Matthieu Galey, alors résident de la maison, y a vécu l’exacte même fin de vie.
Un meurtre jamais élucidé
À ces deux tragiques destins, s’ajoute un meurtre commis dans les années 60. La servante qui vivait avec la propriétaire des lieux, une veuve, y a notamment été assassinée. On raconte que le fantôme de cette dernière continuerait de hanter l'édifice. « Il n’y a pas eu d’effraction, ni de vol. Le meurtrier devait probablement être un familier mais il n’a jamais été trouvé », continue-t-il. Y a-t-il de véritables présences surnaturelles dans la Maison Frochot ? Certain·e·s en sont convaincu·e·s, mais le propriétaire est formel : « Je n’ai jamais vu de fantôme. »
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