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150€ d’amende pour une plante dans le métro

undefined undefined 6 mai 2025 undefined 12h00

undefined undefined 6 mai 2025 undefined 15h12

Clémence Varène

Dans le métro, les raisons de se prendre une prune sont nombreuses. Très nombreuses. La fraude, bien sûr, mais aussi certains comportements jugés inappropriés, comme de mettre ses pieds sur un siège ou écouter de la musique sur une enceinte et non avec des écouteurs. Pourtant, même si les motifs sont divers et variés, on était loin de se douter que le transport de plantes en pot pouvait nous porter préjudice…


Une situation peu banale

Ce dimanche, lorsqu’elle se rend à une vente de plantes, Salomée est loin de se douter que sa journée va prendre une tout autre tournure. Surtout que son achat du jour, un magnifique oiseau de paradis en pot, va lui coûter bien plus cher que prévu. Car, alors que la jeune femme s’apprête à prendre la ligne 3 à République pour rentrer chez elle, sa nouvelle acquisition dans les bras, elle est aussitôt interpelée par des contrôleurs.

Et si on commence simplement par lui demander son pass Navigo, comme pour n’importe quel contrôle de routine, les agents décident finalement de la garder sur le côté, lui demandant sa carte d’identité. Face au mutisme des contrôleurs, Salomé finit par demander ce qui se passe, ce à quoi la personne en face d’elle lui répond qu’elle est en train d'être verbalisée, car sa plante est trop grande !


Une amende salée

Résultat des courses, 150€ à payer pour la jeune femme, qui a aussitôt interpelé la RATP sur X (anciennement Twitter) pour se plaindre de la situation. Et on comprend son mécontentement, puisque le montant de l’amende suggère donc qu’il est actuellement plus rentable de frauder dans les transports en commun (actuellement 50€) que de se déplacer avec une plante (de 1,30 m, certes, mais ce n’est pas non plus la mort, vous en conviendrez).

Cerise sur le gâteau, on peut lire sur l’amende « Objet dangereux ou incommandant dans une voiture », alors que l’interpellation a eu lieu seulement quelques mètres après les tourniquets, alors que la jeune femme n’était même pas encore dans un couloir, sur un quai, et encore moins dans une rame. « La contrôleuse aurait juste pu nous demander de faire demi-tour, on l’aurait fait ! », regrette-t-elle d’ailleurs auprès de nos collègues du Parisien. Une fois la somme réglée, elle a tout de même été autorisée à prendre le métro avec son oiseau du paradis, qui répond désormais au doux nom de Prune. Au moins, elle a su garder son sens de l’humour !