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Ces perroquets s’appellent en visio pour se sentir moins seuls

Publié le 16 mai 2023 à 15h45

Modifié le 16 mai 2023 à 17h51

par Leon Girolami

On connaît tous le perroquet pour sa faculté à imiter la voix humaine, ce qui le rend tout de suite très sympathique. La vérité c’est que le perroquet de compagnie, souvent seul, a tendance à développer des troubles du comportement, comme par exemple s’arracher les plumes.

La revue Proceedings of the CHI 23 Conference on Human Factors in Computing Systems s’est demandé comment réagiraient les volatiles si on leur proposait d’échanger entre eux.

Une drôle d’expérience

Ce sont 18 perroquets qui ont été soumis au test. Face à une tablette portable, les oiseaux se sont observés, se sont suivis du regard et ont touché l’écran à plusieurs reprises. La deuxième phase de l’expérience consistait pour les perroquets à faire sonner une clochette puis toucher l’écran pour lancer un appel, avec en récompense une friandise. 15 d'entre eux ont réussi avec succès l’opération.

Enfin, pendant 2 semaines, on a laissé le choix aux 15 perroquets de s’appeler sans récompense à la clé, et le résultat est bien au-dessus des espérances : au moins 147 appels spontanés ont été recensés.

Un résultat plus que satisfaisant

Au final, les perroquets ont pu échanger et profiter pleinement des 5 minutes autorisées par appel. Ils ont pu se montrer leurs jouets, certains ont dansé, d’autres ont chanté, une amitié est même née pendant l’expérience entre deux vieux aras d’une trentaine d’années. D'après les maîtres, aucun signe d’agressivité ou révélant la peur n'a été remarqué pendant ces 6 semaines d’expérience.

Est-ce qu’on tient là une solution pour les problèmes de solitude des perroquets ?  La chercheuse Rebecca Kleinberger n’est pas de cet avis et prévient : « il ne faut pas que les gens se mettent à faire n’importe quoi avec leurs tablettes. Les perroquets créent des liens qu’il faut savoir maîtriser. On ignore également les effets d’une exposition trop importante ».

Aujourd’hui on compte en dizaines de millions les perroquets de compagnie recensés dans le monde, avec 20 millions rien qu’aux États-Unis.

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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